Algérie

Tébessa: Des perturbations d'AEP qui durent


Le quartier populaire Zaouia sis au chef-lieu est-il le seul affecté par les perturbations en AEP ' D'autres le sont selon les échos recueillis auprès des usagers de ce service public.En cette période de présaison estivale, les gens crient leur désarroi dès que leurs robinets restent à sec, parfois pour plusieurs jours. Et les réclamations soulevées aux services de l'ADE en tant qu'entreprise publique gestionnaire de la distribution de l'eau potable sont un signe du stress hydrique d'une crise d'eau qui nécessite des explications et surtout les solutions idoines afin de répondre aux attentes des abonnés qui se disent étonnés de payer les factures d'une eau qu'ils ne voient couler que très peu. D'autant que la dernière visite du ministre des Ressources en eau a suscité tant d'espoir parmi la population avec entre autres des projets en cours de réalisation, à même de résoudre certaines insuffisances, la mise en service de nouveaux forages, l'entrée en service de la station de traitement du barrage Ouldjet Mellague. Revenons au quartier historique Zaouïa, qui d'après une note rédigée par la direction de l'unité locale de l'Algériennes des eaux, se caractérise par sa nature «de constructions illicites, d'un réseau vétuste, sous dimensionné, réalisé individuellement par les citoyens» et d'ajouter qu'il «est alimenté à partir d'un réservoir de 5.000 m3. », qui paraît-il ne répond plus à la demande. L'affiche technique élaborée par les services de la direction des Ressources en eau fait état d'un réseau complètement corrodé (30% du réseau ont fait l'objet d'opérations de travaux de rénovation). En attendant, l'ADE unité de Tebessa compte procéder à une amélioration de la tranche horaire de distribution. Enfin, signalons qu'en dehors de toute cette volonté manifestée par les responsables du secteur, afin d'apporter les correctifs exigés, il est à noter que les déperditions, fuites et autres raccordements illicites (encore un problème de dégradation du réseau) constituent une problématique récurrente dans la gestion rationnelle de l'eau potable. Faudra-t-il aussi réfléchir à récupérer ces milliers de mètres cubes d'eau, qui faute d'une maintenance continue du réseau (parfois délibérément agressé par des tiers) causent des pertes inestimables en eau potable se facturant en plusieurs millions de dinars.
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