TÉBESSA

Parmi les problèmes de la cité, bien au-delà des ordures ménagères qui couvrent quasiment les trottoirs et même parfois la chaussée, figurent les transports( la circulation routière).Le problème n'est pas nouveau, mais il s'aggrave au vu de milliers de nouveaux habitants qui s'installent chaque année dans la ville de Tébessa et ses alentours et qui contribuent à l'augmentation alarmante du parc roulant dans une région taxée de capitale de la contrebande de carburant. Tous (employés, élèves, étudiants, marchands, automobilistes, motocyclistes, etc....) se murmurent d'une implacabilité émanant d'un sérieux problème. Ce dernier rend tout le monde nerveux, agressif et peut les faire changer d'attitude soudainement. Ce n'est autre que l' embouteillage, perpétuel ennemi des usagers de la route.A Tébessa, les embouteillages sont omniprésents aux heures de pointe et semblent narguer les conducteurs et les piétons énervés. Presque toutes les voies de circulation sont régulièrement embouteillées, à commencer par la RN 10 à l'entrée ouest de la ville. Pour faire les deux kilomètres qui séparent la cité 1er-Novembre du centre-ville aux heures de bureau, de l'école ou du marché, un tronçon sur lequel on dénombre jusqu'à 200 voitures toutes gammes confondues par jour, il faut une bonne heure. Pour ceux qui se lèvent tèt, le calvaire n'est pas si grave, mais ceux qui se rendent au centre-ville entre 8 et 14 heures, n'auront que leurs yeux pour constater que parfois les piétons vont plus vite que les véhicules. Au milieu des embouteillages où le vrai goulot d'étranglement, les automobilistes, s'offusquent des injures proférées en pleine rue, se délectent et se régalent aussi de la manière de choisir leur vocabulaire non encore répertorié dans le dictionnaire des blasphèmes et des injures. Quant aux piétons, surtout les jeunes écoliers qui empruntent les différentes artères embouteillées, ils sont au bord de la crise de nerfs, s'agacent des klaxons aigus échangés par les conducteurs, un véritable harcèlement sonore qui résonnent dans la tête des élèves qui se dirigent tôt vers leurs écoles respectives. Devant cette situation embarrassante et incommodante, même les agents de l'ordre public placés devant les carrefours giratoires sont perplexes et dubitatifs. Ces ronds-points ou carrefours giratoires mal conçus, qui sont installés en pleines zones d'habitations à proximité des écoles, sont la raison des encombrements et des embouteillages dans la ville de Tébessa, Mais pourquoi ' A chaque fois qu'on parle du problème de la circulation routière dans la ville de Tébessa, la responsabilité est rejetée sur le citoyen(automobilistes et piétons), or, selon l'opinion publique, tous ces embouteillages qui causent une pagaille quotidienne sont imputés à la mauvaise conception et construction des voies de la circulation urbaine.