Les revendeurs à la sauvette sont de retour. Ils narguent les autorités locales et réoccupent les espaces publics. Un retour inattendu, d'autant plus que le centre-ville a été évacué avec le début des travaux d'aménagement de la cour ex-Carnot, sujet à polémique, au c?ur de la cité, longtemps à l'abandon.Le wali lui-même a instruit les responsables en charge du dossier de réhabilitation et d'aménagement pour que l'endroit relooké soit réceptionné avant le ramadhan. Sauf que les événements semblent prendre un autre cours avec le retard enregistré. Les squatteurs n'ont pas froid aux yeux, en mettant à profit l'aubaine de l'absence de réaction des autorités pour réinvestir de nouveau les places et ruelles en érigeant leurs étals à la va-vite.Et c'est le jeu au chat et à la souris entre les forces de l'ordre sollicitées à chaque fois pour déloger des revendeurs dont beaucoup de jeunes chômeurs n'ont d'autres ressources de vie que ces activités taxées d'illégales.Ce jeu risque de s'éterniser. Pendant ce temps-là, le citoyen espère que les promesses faites par les gestionnaires de la ville, à tous les niveaux, se concrétiseront un tant soit peu. Des citoyens s'interrogent : « Passera-t-on un autre ramadhan dans la poussière et l'obscurité, lorsqu'on sait ce que draine la place Carnot comme monde durant ce mois sacré ' »
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Posté Le : 25/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A C
Source : www.lequotidien-oran.com