Algérie

Tébessa



Tébessa
Pratiquement, tous les quartiers de la ville de Tébessa sont des cités dortoirs. Non pas par manque d'infrastructures de base, mais par la mauvaise gestion de celles-ci.Des citoyens se déplacent à plusieurs kilomètres quotidiennement rien que pour faire leurs emplettes quotidiennes. «Parfois je me déplace jusqu'au marché central, soit plus de 5 km de chez moi. Pourquoi les services concernés n'ont pas mis en valeur ces centres commerciaux», s'est indigné un père de famille. En l'absence d'un plan adéquat pour leur exploitation, ces structures commerciales, qui avaient coûté des enveloppes colossales au trésore public, se trouvent abandonnées.Pire encore, elles ont été transformées en lieux de débauche et d'autres fléaux. Ainsi, deux grands centres commerciaux de proximité, situés aux quartiers El Djorf et la cité la Concorde, comptant une vingtaine de locaux chacun, se trouvent actuellement dans un état de dégradation et délabrement avancés. Ils sont toujours inoccupés malgré le fait que leurs locaux aient été attribués, il y a plus de six ans à des personnes qui ne se sont jamais manifestées.Alors que des locaux commerciaux relevant du programme du Président se trouvant dans un piteux état, situés notamment en face de la gare routière ou encore au quartier Rafana, ont carrément été squattés par des inconnus, qui les ont transformés en lieux de consommation de drogue. Jusque là, aucune mesure n'a été prise par les services communaux pour les restituer. Deux infrastructures contenant une dizaine de locaux ont été transformées sur ordre de l'ex-wali de Tébessa en cliniques médicales à cause de réticence des jeunes bénéficiaires.Les anciennes galeries, transformées en centre commercial de proximité censé ouvrir des perspectives d'emplois aux jeunes chômeurs, et éradiquer le commerce informel, sont sur le point de fermer leurs portes. Après une rénovation qui a coûté de plus de 70 millions de dinars, 200 commerçants sur plus de 1400 inscrits, travaillant dans l'informel ont bénéficié de stands. Mais seulement une douzaine de stands sont actuellement en exercice.Suite à quoi, les services municipaux ont résilié définitivement les contrats avec ces jeunes réticents, qui se plaignent d'autant que les services municipaux leur ont imposé des activités qu'ils ont refusées. Des riverains désemparés s'interrogent sur le devenir de ces infrastructures qui ont couté des milliards de dinars, surtout que les services concernés n'ont rien fait pour les mettre en valeur.




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