Algérie

Tébessa



Tébessa
En dépit du peu d'engouement, en ce moment, sur les marchés à bestiaux, les quelques échos qui parviennent font état d'un marché qui ressemble à peu de chose près à celui de l'Aïd El Adha précédent. C'est-à-dire, un prix du mouton relativement stable, comparable à ceux de l'année écoulée. Ainsi, le mouton est toujours égal à lui-même, malgré tout le tapage médiatique, autour de la fièvre aphteuse qui a affecté le cheptel bovin et les risques de sa propagation aux ovins.La présidente du Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l'administration publique (SNVFAP) Mme Saida Akali a assuré, dernièrement, à Alger, qu'aucun cas de fièvre aphteuse n'a été signalé, jusqu'à présent, dans le cheptel ovin. «Aucun cas de fièvre aphteuse n'a été diagnostiqué, jusqu'à ce jour, au sein du cheptel ovin», a-t-elle déclaré, lors d'un point de presse organisé par l'Association de protection et d'orientation des consommateurs (APOCE), en soulignant que les pouvoirs publics ont durci les mesures pour empêcher la transmission de cette maladie virale, au cheptel ovin.«Le déplacement et transfert du cheptel ovin entre les wilayas ne peut se faire sans la présentation du certificat du vétérinaire attestant l'absence de la maladie», a expliqué Mme Akali. Selon elle, une permanence est assurée par les vétérinaires, relevant des communes durant la fête de l'Aid et auxquels les citoyens peuvent faire appel en cas de suspicion.Les marchés à bestiaux de Cheria et Bir Mokkadem, contrées réputées pour l'élevage d'ovins, dont celle d'Ouled Djellal, restent des références, lors d'événements comme c'est le cas du prochain Aïd El Kébir. On vient à ces marchés hebdomadaires de toutes les wilayas de l'est du pays, tant la race locale de mouton est prisée par les connaisseurs. A Darmoun, les pâturages en regorgent. Les maquignons, eux, ne se pressent pas, de même que les acheteurs qui préfèrent laisser venir. Ils attendent la dernière semaine d'avant l'Aïd où parait-il les prix connaissent une tendance baissière, un léger fléchissement.A présent et pour acquérir une bête moyenne, un «barkous», selon le jargon local, il faut débourser plus de 30.000 DA, sachant que parallèlement, les prix des viandes rouges, affichés sur les étals des boucheries, demeurent élevés pour beaucoup de ménages aux revenus limités.




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