Dans un compte-rendu rapporté par une commission mandatée par les soins de l'APW, au cours de sa dernière session, concernant le secteur des Affaires religieuses et des Wakfs, dans la wilaya de Tébessa, ce secteur enregistre certaines insuffisances, dans ses structures existantes. Ainsi, sur les 35 mosquées dénombrées dans chef-lieu de wilaya, des disparités ont été signalées, en matière d'encadrement et aussi d'équipement, idem pour les deux écoles coraniques activant dans cette commune. La même problématique étant relevée par les rédacteurs du rapport et ce, dans les autres mosquées visitées, dans les 28 communes de la wilaya de Tébessa. Par ailleurs, le Centre culturel islamique, sis au chef-lieu de la wilaya, est une structure architecturale imposante mais ne disposant pas des moyens d'encadrement et d'équipement nécessaires pour qu'il puisse accomplir, convenablement, sa mission. Quant au complexe religieux «Cheikh Larbi Tébessi», en chantier depuis plus de deux décennies dont la partie administration et pavillon culturel sont achevés, les travaux dans la grande salle de prière et minarets et autres dépendances, sont en cours.Un complexe religieux d'envergure qui suscite l'intérêt particulier des autorités de la wilaya, en témoigne le suivi contenu de l'avancement des travaux.Une autre opération de restauration sera, bientôt, engagée à la mosquée «El Atik», la plus ancienne de la wilaya.Le secteur des Affaires religieuses et des Wakfs, à Tébessa, c'est, également, une quinzaine de zaouïas répertoriées dont un grand nombre d'entre elles avaient bénéficié de l'aide de l'Etat pour, notamment, leur prise en charge en restauration. Les cimetières qui en dépit d'un élan de bienfaisance de la part des citoyens pour l'entretien, certains demeurent en-deçà des normes de propreté qu'exigent les lieux, à l'exemple du plus vaste cimetière de la wilaya, ‘Taghda', livré à lui-même et envahi par tant de détritus, dans un endroit pareil.Les citoyens espèrent plus d'égard à nos morts, ne serait-ce qu'une campagne cyclique pour le débarrasser des herbes sauvages et la reconstruction de sa clôture trop abîmée par les intempéries.
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Posté Le : 22/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali Chabana
Source : www.lequotidien-oran.com