Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a assuré que l'Algérie dispose de capacités matérielles ethumaines lui permettant de dépasser la crise économique et de réaliser des taux de croissance élevés dans deux ans.Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a assuré que l'Algérie dispose de capacités matérielles ethumaines lui permettant de dépasser la crise économique et de réaliser des taux de croissance élevés dans deux ans.
Lors d'une entrevue avec des responsables de médias nationaux, diffusée vendredi soir sur la Télévision et la Radio publiques, M. Tebboune a indiqué que "l'économie nationale qui est restée, pendant plus de trente ans, prisonnière des hydrocarbures avait maintenant de grandes capacités qui nous laissent optimistes". Evoquant ces capacités, le président de la République a mis en avant, en particulier, l'agriculture qui génère plus de 25 mds USD, soit l'équivalent des recettes pétrolières.
Ce secteur est capable de générer une fortevaleur ajoutée s'il arrive à intégrer l'industrie manufacturière, a estimé le Président Tebboune rappelant sa décision portant soutien aux investisseurs souhaitant réaliser des projets basés sur des matières premières locales par des prêts bancaires allant jusqu'à 90 % de la valeur du projet.
L'Agriculture saharienne capable de satisfaire les besoins nationaux en sucre et huile
Estimant que l'Agriculture saharienne peut contribuer à la réduction de la facture des importations, M. Tebboune a fait savoir que le ministère de l'Agricultures'employait actuellement à l'élargissement de la culture céréalière aux régions du sud afin de réduire les importations de 20 à 30 %. "Nous y parviendrons effectivement à la fin de cette année", a-t-il assuré.
Il a mis en avant, en outre, les capacités disponibles pour les cultures utilisées dans la production d'huile et de sucre dans ces régions de manière à répondre à tous les besoins nationaux. Par ailleurs, le président de la République a affirmé que l'Algérie regorgeait d'importantes ressources inexploitées, notamment des minéraux rares, rappelant à cet égard, qu'elle occupe la 3e ou 4 place au monde en termes de réserves d'or, diamant, uranium, cuivre et bien d'autres. Evoquant des projets pour le lancement de l'exploitation de ces ressources naturelles,
M. Tebboune a fait état "d'instructions données au ministère de l'industrie pour établir un inventaire précis de ces richesses, élaborer un cahier des charges et mettre en place des banques d'affaires". Pour le Président Tebboune l'exploitation de ces minéraux inexploités est une nécessité en ce sens que la consommation locale d'énergie augmente à une cadence telle que les richesses pétrolières seront, dans quelques années, insuffisantes pour répondre aux besoins nationaux.
Raccordement de l'université à son environnement économique
La véritable richesse de l'Algérie demeure néanmoins, selon M. Tebboune, sa jeunesse innovante qui a fait ses preuves durant cette crise sanitaire. "En quelques semaines, ces jeunes ont réussi à fabriquer des équipements médicaux, à l'instar de respirateurs artificiels et de kits de dépistage, dont la production sera lancée dans une dizaine de jours dans la wilaya de Bouira", a-t-il souligné. Estimant que la situation de crise attise la créativité, le président de la République a déclaré : "Il y a un génie algérien et je le dis sans aucune démagogie", ajoutant que "le monde entier profite de ce génie alors que nous ne l'exploitons pas chez nous". Il a mis en avant, dans ce sens, le rôle de l'Université dans le soutien de l'économie de la connaissance et l'importance de passerelles entre elle et le marché, ajoutant "avoir instruit le ministre de l'Enseignement supérieur de permettre aux universités de créer des bureaux d'études offrant des prestations aux opérateurs économiques en contrepartie d'une rémunération matérielle".
Evoquant les raisons de l'optimisme quant à une sortie de la crise actuelle, le Président Tebboune a avancé la stabilité des réserves de change du pays, affirmant que la cadence de leur consommation est beaucoup moins rapide que par le passé eu égard à l'élimination du phénomène de lasurfacturation lors de l'importation. Ceci représente une économie près de 30 %. Tebboune a évoqué, en outre, d'autres mesures pour limiter les importations, prévues dans la loi de finances complémentaire (LFC) de 2020. Pour ce qui est du contenu de cette loi, le président de la République a indiqué qu'elle comportera des dispositions visant à resserrer le contrôle sur les opérations d'importation pour éviter la surfacturation, outre l'interdiction de l'importation de tout produit fabriqué localement et la lutte contre le phénomène d'enrichissement via l'exportation de produits subventionnés par l'Etat.
La LFC prévoit également des mesures d'allégement de la pression fiscale et la rationalisation des dépenses publiques. Pour ce qui est des projets de logement, le président de la République a réitéré son engagement à poursuivre les projets de logements au regard de leur importance dans le développement humain dans le pays. "Les projets de logement ne s'arrêteront pas car les objectifs de cette politique dépassent largement la construction de logements. Nous n'accepterons jamais dans l'Algérie d'aujourd'hui qu'une classe vit dans des habitations précaires et l'autre dans des logements décents, c'est là, la source du conflit social", a-t-il poursuivi. Analysant la situation économique actuelle du pays, le président de la République a estimé que la crise pétrolière que traversent l'Algérie et le reste des pays producteurs de pétrole est une crise "très conjoncturelle et non structurelle", se disant optimiste quant à une remontée progressive des prix du pétrole avec la reprise de l'activité économique des différents pays du monde.
S'agissant des difficultés financières que traverse le pays, le président de la République a exclu tout recours à l'endettement extérieur auprès du Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) ou au financement non conventionnel (planche à billets) au regard des répercussions de tels choix affirmant que l'Etat préfère "emprunter auprès des Algériens". Soulignant que la pandémie du coronavirus avait freiné ses efforts visant à mettre en oeuvre les réformes politiques et économiques qu'il avait promis, M. Tebboune a assuré que ces chantiers existent toujours et que cette crise sanitaire constitue une opportunité pour approfondir la réflexion sur ces réformes. Affirmant que l'Algérie était sur le point d'enclencher des changements économiques, le président Tebboune a fait savoir que "le ministre de l'Industrie allait dévoiler de nouveaux cahiers de charges pour les industries mécaniques et manufacturières". A ce propos, il a fait état de la création par le gouvernement de groupes de réflexion qui travaillent sur plusieurs axes, notamment la restructuration de l'économie, le soutien de la production nationale et l'encouragement des finances islamiques qui peuvent drainer des fonds importants.
Le président de la République s'est de nouveau engagé àprendre en charge les industriels et les commerçants ayant enregistré des pertes en raison des mesures de confinement, précisant que "le gouvernement s'attèle à l'examen d'une politique d'aide bien ficelée, notamment à travers l'allègement des impôts. Parallèlement, les artisans, les professions libérales et les journaliers affectés par la pandémie seront également pris en charge", a-t-il promis. d'améliorer considérablement le climat des affaires en Algérie d'ici la fin l'année. "La situation actuelle est certes difficile, mais pas catastrophique (...) Si nous accompagnons des hommes d'affaires honnêtes, vous verrez les niveaux des taux de croissance dans deux ans", a-t-il soutenu
Lors d'une entrevue avec des responsables de médias nationaux, diffusée vendredi soir sur la Télévision et la Radio publiques, M. Tebboune a indiqué que "l'économie nationale qui est restée, pendant plus de trente ans, prisonnière des hydrocarbures avait maintenant de grandes capacités qui nous laissent optimistes". Evoquant ces capacités, le président de la République a mis en avant, en particulier, l'agriculture qui génère plus de 25 mds USD, soit l'équivalent des recettes pétrolières.
Ce secteur est capable de générer une fortevaleur ajoutée s'il arrive à intégrer l'industrie manufacturière, a estimé le Président Tebboune rappelant sa décision portant soutien aux investisseurs souhaitant réaliser des projets basés sur des matières premières locales par des prêts bancaires allant jusqu'à 90 % de la valeur du projet.
L'Agriculture saharienne capable de satisfaire les besoins nationaux en sucre et huile
Estimant que l'Agriculture saharienne peut contribuer à la réduction de la facture des importations, M. Tebboune a fait savoir que le ministère de l'Agricultures'employait actuellement à l'élargissement de la culture céréalière aux régions du sud afin de réduire les importations de 20 à 30 %. "Nous y parviendrons effectivement à la fin de cette année", a-t-il assuré.
Il a mis en avant, en outre, les capacités disponibles pour les cultures utilisées dans la production d'huile et de sucre dans ces régions de manière à répondre à tous les besoins nationaux. Par ailleurs, le président de la République a affirmé que l'Algérie regorgeait d'importantes ressources inexploitées, notamment des minéraux rares, rappelant à cet égard, qu'elle occupe la 3e ou 4 place au monde en termes de réserves d'or, diamant, uranium, cuivre et bien d'autres. Evoquant des projets pour le lancement de l'exploitation de ces ressources naturelles,
M. Tebboune a fait état "d'instructions données au ministère de l'industrie pour établir un inventaire précis de ces richesses, élaborer un cahier des charges et mettre en place des banques d'affaires". Pour le Président Tebboune l'exploitation de ces minéraux inexploités est une nécessité en ce sens que la consommation locale d'énergie augmente à une cadence telle que les richesses pétrolières seront, dans quelques années, insuffisantes pour répondre aux besoins nationaux.
Raccordement de l'université à son environnement économique
La véritable richesse de l'Algérie demeure néanmoins, selon M. Tebboune, sa jeunesse innovante qui a fait ses preuves durant cette crise sanitaire. "En quelques semaines, ces jeunes ont réussi à fabriquer des équipements médicaux, à l'instar de respirateurs artificiels et de kits de dépistage, dont la production sera lancée dans une dizaine de jours dans la wilaya de Bouira", a-t-il souligné. Estimant que la situation de crise attise la créativité, le président de la République a déclaré : "Il y a un génie algérien et je le dis sans aucune démagogie", ajoutant que "le monde entier profite de ce génie alors que nous ne l'exploitons pas chez nous". Il a mis en avant, dans ce sens, le rôle de l'Université dans le soutien de l'économie de la connaissance et l'importance de passerelles entre elle et le marché, ajoutant "avoir instruit le ministre de l'Enseignement supérieur de permettre aux universités de créer des bureaux d'études offrant des prestations aux opérateurs économiques en contrepartie d'une rémunération matérielle".
Evoquant les raisons de l'optimisme quant à une sortie de la crise actuelle, le Président Tebboune a avancé la stabilité des réserves de change du pays, affirmant que la cadence de leur consommation est beaucoup moins rapide que par le passé eu égard à l'élimination du phénomène de lasurfacturation lors de l'importation. Ceci représente une économie près de 30 %. Tebboune a évoqué, en outre, d'autres mesures pour limiter les importations, prévues dans la loi de finances complémentaire (LFC) de 2020. Pour ce qui est du contenu de cette loi, le président de la République a indiqué qu'elle comportera des dispositions visant à resserrer le contrôle sur les opérations d'importation pour éviter la surfacturation, outre l'interdiction de l'importation de tout produit fabriqué localement et la lutte contre le phénomène d'enrichissement via l'exportation de produits subventionnés par l'Etat.
La LFC prévoit également des mesures d'allégement de la pression fiscale et la rationalisation des dépenses publiques. Pour ce qui est des projets de logement, le président de la République a réitéré son engagement à poursuivre les projets de logements au regard de leur importance dans le développement humain dans le pays. "Les projets de logement ne s'arrêteront pas car les objectifs de cette politique dépassent largement la construction de logements. Nous n'accepterons jamais dans l'Algérie d'aujourd'hui qu'une classe vit dans des habitations précaires et l'autre dans des logements décents, c'est là, la source du conflit social", a-t-il poursuivi. Analysant la situation économique actuelle du pays, le président de la République a estimé que la crise pétrolière que traversent l'Algérie et le reste des pays producteurs de pétrole est une crise "très conjoncturelle et non structurelle", se disant optimiste quant à une remontée progressive des prix du pétrole avec la reprise de l'activité économique des différents pays du monde.
S'agissant des difficultés financières que traverse le pays, le président de la République a exclu tout recours à l'endettement extérieur auprès du Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) ou au financement non conventionnel (planche à billets) au regard des répercussions de tels choix affirmant que l'Etat préfère "emprunter auprès des Algériens". Soulignant que la pandémie du coronavirus avait freiné ses efforts visant à mettre en oeuvre les réformes politiques et économiques qu'il avait promis, M. Tebboune a assuré que ces chantiers existent toujours et que cette crise sanitaire constitue une opportunité pour approfondir la réflexion sur ces réformes. Affirmant que l'Algérie était sur le point d'enclencher des changements économiques, le président Tebboune a fait savoir que "le ministre de l'Industrie allait dévoiler de nouveaux cahiers de charges pour les industries mécaniques et manufacturières". A ce propos, il a fait état de la création par le gouvernement de groupes de réflexion qui travaillent sur plusieurs axes, notamment la restructuration de l'économie, le soutien de la production nationale et l'encouragement des finances islamiques qui peuvent drainer des fonds importants.
Le président de la République s'est de nouveau engagé àprendre en charge les industriels et les commerçants ayant enregistré des pertes en raison des mesures de confinement, précisant que "le gouvernement s'attèle à l'examen d'une politique d'aide bien ficelée, notamment à travers l'allègement des impôts. Parallèlement, les artisans, les professions libérales et les journaliers affectés par la pandémie seront également pris en charge", a-t-il promis. d'améliorer considérablement le climat des affaires en Algérie d'ici la fin l'année. "La situation actuelle est certes difficile, mais pas catastrophique (...) Si nous accompagnons des hommes d'affaires honnêtes, vous verrez les niveaux des taux de croissance dans deux ans", a-t-il soutenu
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Posté Le : 03/05/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ll Ee Mm Ii Dd Ii Ll Ii Bb Rr Ee
Source : www.lemidi-dz.com