Algérie

Tebboune limoge le ministre des Transports



Lazhar Hani n'est plus ministre des Transports. Il a en effet été limogé hier par le président de la République,Abdelmadjid Tebboune.Lazhar Hani n'est plus ministre des Transports. Il a en effet été limogé hier par le président de la République,Abdelmadjid Tebboune.
C'est ce qu'a annoncé, hier, un communiqué des services du Premier ministre. Selon le même communiqué le P.-dg d'Air Algérie ainsi que le responsable du catering au sein de la compagnie ont été également relevés de leur fonction. Quelles sont les raisons deces limogeages en série.
Ces trois responsables font les frais d'une erreur de gestion qui leur a été fatale. "Cette décision a été prise à la suite de l'engagement d'une opération d'importation par la compagnie nationale Air Algérie de fournitures liées à l'activité de catering et ce, sans tenir compte du contexte économique national et des orientations financières visant la gestion rationnelle des devises et la priorité à accorder à la production nationale", précise le communiqué. Par cette décision très forte le président de la République indique clairement qu'il ne badine pas, loin s'en faut, avec la gestion des ressources financières en devises du pays surtout dans un contexte par trop difficile marqué par la chute drastique des réserves de change du pays induite par la baisse très conséquente des prix du baril de pétrole.
Une situation qui dure depuis de nombreuses années et qui a grandement affecté les ressources en devises du pays. Pour mieux illustrer cette délicate situation, notons que durant l'année 2020 les exportations de l'Algérie en hydrocarbures ont rapporté, selon les premières estimations, juste un peu plus que 23 milliards de dollars contrairement à l'année précédente, soit en 2019, où le montant a été de 33 milliards de dollars. Une baisse par trop importante d'où les multiples appels du président de la République aux responsables pour qu'ils fassent preuve de prudence dans les dépenses. Cette rareté de la devise s'est quelque peu accentuée avec la crise sanitaire et la pandémie du coronavirus. Le Président Tebboune a ainsi plaidé pour des mesures d'austérité en vue de faire face à cette difficulté.
Dans ce c ntexte, il a appelé à la réduction de la facture d'importation pour la ramener de 41 à 31 milliards de dollars pour l'année écoulée. C'est dire combien chaque dollar pesait dans la balance. Or dans cette affaire d'Air Algérie ni le ministre limogé ni le P.-dg d'Air Algérie n'ont eu de bons sens pour éviter des dépenses supplémentaires en devises. Le ministre limogé Tahar Hani a été nommé ministre des Transports dans le gouvernement du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, au mois de juin 2020. Auparavant il a exercé plusieurs hautes responsabilités dans de nombreuses entreprises et organismes nationaux. Quant au P.-dg d'AirAlgérie , BekhoucheAllache, il est en poste depuis l'année 2017, Il a fait pratiquement l'ensemble de sa carrière professionnelle au sein de cette entreprise
C'est ce qu'a annoncé, hier, un communiqué des services du Premier ministre. Selon le même communiqué le P.-dg d'Air Algérie ainsi que le responsable du catering au sein de la compagnie ont été également relevés de leur fonction. Quelles sont les raisons deces limogeages en série.
Ces trois responsables font les frais d'une erreur de gestion qui leur a été fatale. "Cette décision a été prise à la suite de l'engagement d'une opération d'importation par la compagnie nationale Air Algérie de fournitures liées à l'activité de catering et ce, sans tenir compte du contexte économique national et des orientations financières visant la gestion rationnelle des devises et la priorité à accorder à la production nationale", précise le communiqué. Par cette décision très forte le président de la République indique clairement qu'il ne badine pas, loin s'en faut, avec la gestion des ressources financières en devises du pays surtout dans un contexte par trop difficile marqué par la chute drastique des réserves de change du pays induite par la baisse très conséquente des prix du baril de pétrole.
Une situation qui dure depuis de nombreuses années et qui a grandement affecté les ressources en devises du pays. Pour mieux illustrer cette délicate situation, notons que durant l'année 2020 les exportations de l'Algérie en hydrocarbures ont rapporté, selon les premières estimations, juste un peu plus que 23 milliards de dollars contrairement à l'année précédente, soit en 2019, où le montant a été de 33 milliards de dollars. Une baisse par trop importante d'où les multiples appels du président de la République aux responsables pour qu'ils fassent preuve de prudence dans les dépenses. Cette rareté de la devise s'est quelque peu accentuée avec la crise sanitaire et la pandémie du coronavirus. Le Président Tebboune a ainsi plaidé pour des mesures d'austérité en vue de faire face à cette difficulté.
Dans ce c ntexte, il a appelé à la réduction de la facture d'importation pour la ramener de 41 à 31 milliards de dollars pour l'année écoulée. C'est dire combien chaque dollar pesait dans la balance. Or dans cette affaire d'Air Algérie ni le ministre limogé ni le P.-dg d'Air Algérie n'ont eu de bons sens pour éviter des dépenses supplémentaires en devises. Le ministre limogé Tahar Hani a été nommé ministre des Transports dans le gouvernement du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, au mois de juin 2020. Auparavant il a exercé plusieurs hautes responsabilités dans de nombreuses entreprises et organismes nationaux. Quant au P.-dg d'AirAlgérie , BekhoucheAllache, il est en poste depuis l'année 2017, Il a fait pratiquement l'ensemble de sa carrière professionnelle au sein de cette entreprise


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