Algérie


Tchad
Un lycéen a été tué par balles et cinq ont été blessés hier, lundi, par des militaires tchadiens qui ont dispersé dans la ville de Faya Largeau, à l'extrême-nord du pays, une manifestation protestant contre le viol d'une jeune fille.Abbachou Hassan Ousmane, 17 ans, a été tué par balles par la police pendant la dispersion. Les élèves ont commencé leur marche à partir du lycée et se sont dirigés vers le gouvernorat, le Palais de justice et le marché, avant d'être dispersés par les militaires. Le mouvement de protestation des lycéens, qui s'élargit de jour en jour, a débuté le 15 février dernier, avec plusieurs centaines d'entre eux manifestant à N'Djamena après le viol d'une jeune fille, Zouhoura. Les cinq violeurs présumés, dont trois enfants de généraux, qui avaient posté sur les réseaux sociaux des photos de la jeune fille nue et en larmes, ont été depuis arrêtés, mais la colère n'a pas quitté les jeunes Tchadiens. Quatre complices présumés, dont un fils du ministre des Affaires étrangères, ont également été arrêtés et transférés dans la prison de haute sécurité de Koro Toro, située en plein désert. Le mouvement s'est ensuite propagé dans d'autres villes, notamment à Moundou, capitale économique et deuxième ville du pays, et à Massaguet, à 80 km de N'Djamena. Hier, lundi, 17 lycéens arrêtés pour avoir manifesté vendredi dernier, étaient toujours détenus. Dans la capitale, les élèves des deux grands lycées n'ont pas repris les cours depuis vendredi dernier. Le viol de la jeune Zouhoura par des fils de dignitaires puis la mort de deux manifestants qui dénonçaient ce crime, cristallisent depuis une semaine le mécontentement des lycéens au Tchad. «Ce qu'a subi la petite Zouhoura est un acte barbare, ignoble, d'un autre âge. Nous demandons la justice, une justice exemplaire. Je suis choquée, ça ne doit pas rester impuni», a déclaré la présidente des femmes juristes.Relizane?: secousse de 4,1 sur l'échelle de Richterl Une secousse de magnitude 4,1 sur l'échelle de Richter a été ressentie hier, lundi, à Relizane, a indiqué le Craag. L'épicentre a été localisé à 8km au sud-ouest de Sidi Khettab.Turquie?: il porte plainte contre sa femme pour insulte contre ErdoganExaspéré d'entendre sa femme maudire Recep Tayyip Erdogan à chaque apparition télévisée, un chauffeur de camion turc a officiellement porté plainte contre son épouse pour insulte contre le Président, a rapporté hier, lundi, le journal Yeni Safak. Ali D., 40 ans, qui a épousé G.D il y a trois ans, n'avait cessé de demander à sa femme d'arrêter d'agonir d'injures le Président. Enervée à son tour, son épouse l'a alors défié : «Enregistre-moi et porte plainte officiellement.» Ce qu'il a fait, enregistrant les «insultes» de sa femme, comme preuves à verser au dossier, avant de déposer plainte à Izmir. «Je n'avais pas cessé de l'avertir, de lui demander pourquoi elle faisait ça. Notre Président est quelqu'un de bien et a fait de bonnes choses pour la Turquie», a expliqué Ali D. à Yeni Safak. Mais, a-t-il expliqué, sa femme a continué à invectiver le chef de l'Etat ou à changer de chaîne dès qu'il apparaissait à la télévision. Depuis son élection à la Présidence en août 2014, Erdogan, dont les détracteurs dénoncent régulièrement la dérive autoritaire, a multiplié les poursuites pour «insultes», visant aussi bien artistes et journalistes que simples parti-culiers. «Même si c'était mon père qui jure ou insulte le Président, je ne lui pardonnerais pas et je porterais plainte», a encore assuré Ali D. La femme du chauffeur routier, âgé de 38 ans, s'est elle aussi tournée vers la justice, mais pour demander le divorce.Canada : l'Ontario s'excuse d'avoir interdit le français à l'écolel La province canadienne de l'Ontario a présenté hier, lundi, des excuses à sa minorité francophone, plus d'un siècle après l'adoption d'une loi qui interdisait de facto l'enseignement et l'utilisation du français dans les écoles primaires. Adoptée en 1912, la loi, connue sous le nom de «Règlement 17», interdisait l'enseignement en français dans les écoles primaires de l'Ontario à partir de la deuxième année de ce cycle. Le gouvernement provincial de l'époque craignait d'être submergé par une vague d'immigration francophone en provenance de la province voisine du Québec. «Les écoles qui maintenaient l'enseignement en français perdaient leur financement. Les enseignants perdaient leur brevet. La communauté francophone, les Franco-Ontariens perdaient leur langue», a rappelé hier, lundi, la Première ministre de l'Ontario dans une déclaration en français et en anglais à l'assemblée législative de la province à Toronto. Le règlement donna lieu à une bataille épique des francophones de l'Ontario pour la défense de leurs droits linguistiques. Le gouvernement de la province cessa d'appliquer la loi en 1927, mais celle-ci ne fut abrogée qu'en 1944 et contribua à l'assimilation à l'anglais de toute une génération de Franco-Ontariens. En 1984, l'Ontario a officiellement reconnu le droit de tous les francophones de recevoir une éducation en langue française jusqu'au lycée.Irak : le sermon anti-chocolat d'un cheikhl Les Irakiens se sont moqués sur les réseaux sociaux d'un religieux qui leur demandait dans un prêche de réduire leur consommation de barres chocolatées pour affronter la crise économique. Lors de la prière hebdomadaire de vendredi à la mosquée de Bagdad, le cheikh Jalal Eddine al-Saghir s'en est pris à la gourmandise immodérée des Irakiens pour «Nestlé», un terme générique pour les barres de chocolat prononcé «Nestelleh». «Mes frères, les barres chocolatées ne sont pas nécessaires. Réduisez vos dépenses car vous pourriez être dans le besoin demain», a-t-il martelé. Dans une vidéo de ce sermon, le religieux, qui a été député, suggère que les Irakiens pourraient économiser 70% de leur salaire s'ils faisaient plus d'efforts. Ces images ont fait le tour des réseaux sociaux, engendrant de nombreuses réactions allant de la colère à la dérision. Nabil Jassem, un journaliste de renom et figure clé d'un mouvement de protestation qui avait émergé l'année dernière pour dénoncer la corruption et la faiblesse des services, a posté un message vidéo. «Non votre éminence, les bars de chocolat sont très nécessaires», a-t-il interpellé le cheikh. «Nous n'avons pas mangé de barres chocolatées dans les années 1980, nous n'avons pas mangé de barres chocolatées dans les années 1990. Est-ce que nous sommes un peuple pauvre ' Est-ce que notre Etat est un Etat pauvre '», s'est-il moqué. Une barre de chocolat coûte environ 250 dinars (20 centimes de dollars) en Irak.Espace?: une musique étrange derrière la Lunel La Nasa a rendu public l'enregistrement d'«une musique bizarre» entendue par l'équipage d'Apollo 10 en mai 1969 lors de leur survol de la face cachée de la Lune sans aucun contact radio avec la Terre. Les trois astronautes, Thomas Stafford, le commandant, John Young, pilote du module de commande et Eugene Cernan, pilote du module lunaire, effectuaient le vol de répétition générale avant le premier alunissage le 21 juillet 1969 lors de la mission Apollo 11, qui fit de Neil Armstrong le premier homme à poser le pied sur le sol lunaire. Le cas de ces sifflements a été présenté dimanche dernier sur la chaîne Discovery dans le cadre de sa série inti-tulée «Les dossiers inexpliqués de la Nasa». Ces sons ont duré quasiment une heure. Ils ont été enregistrés et transmis au centre de contrôle, où ils ont été transcrits et archivés. La bande sonore a refait surface en 2008 et pu être entendue par le public seulement maintenant. «Vous entendez ça ' ce sifflement...», dit Eugen Cernan sur l'enregistrement. «C'est vraiment une musique bizarre», poursuit-il alors que leur vaisseau survole la face cachée de la Lune à 1 500 mètres d'altitude, coupés de tout contact radio avec la Terre. Les trois astronautes ont jugé le phénomène tellement étrange qu'ils ont débattu du fait de savoir s'ils devaient ou pas le signaler au centre de contrôle à leur supérieurs, de crainte de ne pas être pris au sérieux et de compromettre leurs chances d'effectuer de futurs vols.Cambodge : des toilettes à 40 000 dollars pour une princesse l Des toilettes à 40 000 dollars, construites uniquement pour la visite au Cambodge d'une princesse thaïlandaise n'ont finalement pas servi et ont été démontées, ont indiqué, ce mardi matin, les autorités locales de ce pays. «Je n'avais jamais vu de tels sanitaires», a expliqué le chef du village dans lequel se trouve le lac Yeak Lom, où s'est rendu hier, lundi, la princesse Maha Chakri Sirindhorn, dans le nord-est du Cambodge. D'après ce dernier, ces toilettes, qui ont nécessité deux semaines de travaux et ont été payées par les Thaïlandais, ont été démontées après la visite de la princesse. Cet équipement est «très moderne, très bien... mais ne peut pas être conservé car il était destiné à la famille royale», a expliqué le gouverneur de la province. Au Cambodge, près d'un cinquième de la population vit avec moins de 1,25 dollar par jour. Le bâtiment a lui été conservé pour être transformé en poste de sécurité pour les touristes visitant le lac. Cette dépense somptueuse dans un pays où plus de 60% des habitants des zones rurales n'ont pas accès à des latrines d'après l'Unicef, a fait les titres de nombreux journaux internationaux, mais aucun titre thaïlandais ne s'en est fait l'écho. La famille royale est protégée par une loi contre les crimes de lèse-majesté particulièrement répressive : toute personne offensant le roi, la reine, son héritier ou le régent est passible de jusqu'à 15 ans d'emprisonnement pour chaque délit.




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