Algérie

Tazmalt : Le diabète se propage


Le diabète se propage à un rythme hallucinant dans la région de Tazmalt. Les derniers chiffres obtenus auprès de l'association des diabétiques font état de 1400 malades, tous âges et sexes confondus.Si la courbe d'évolution du diabète a épousé au cours de ces dernières décennies des contours alarmants, cette pathologie multifactorielle a fait une irruption fracassante chez le sujet jeune, a-t-on fait remarquer. «L'incidence du diabète chez l'enfant et l'adulte jeune a littéralement explosé.
En l'espace de quelques décennies, le taux de morbidité est multiplié par trois ou quatre», a révélé un médecin de santé publique de Tazmalt. Le toubib a noté une occurrence accrue du diabète de type 2 (non insulinodépendant) chez cette frange de la population. «C'est une évolution épidémiologique inédite et non moins inquiétante, car il y a quelques décennies, ce type de diabète n'était dépisté que chez les sujets âgés de 40 ans et plus», a-t-il confié.
Des statistiques alarmantes et des prévisions alarmistes. C'est le constat implacable d'un praticien établi à Akbou, qui note par ailleurs que les chiffres sont loin d'être exhaustifs. «La progression du diabète est une tendance lourde, sans oublier qu'il y a certainement beaucoup de malades asymptomatiques qui ignorent qu'ils sont porteurs du diabète. Celui-ci n'étant souvent découvert qu'à la faveur d'une mesure fortuite du glucose sanguin», a-t-il informé.
Un médecin interniste a tenu à insister sur le strict respect du schéma thérapeutique, de même que l'observance du traitement, pour éluder les nombreuses complications et les retentissements viscéraux auxquels expose le diabète.
Chez la frange juvénile, des professionnels de la santé ont mis en exergue le fait que «les malades ou leurs proches n'acceptent pas toujours la maladie». Une difficulté qui rend malaisé la mise en place de l'insulinothérapie et annihile l'efficacité de l'éducation thérapeutique, a-t-on relevé. «Parfois, nous nous retrouvons face à des parents qui sont dans le déni de la maladie.
C'est un travail de longue haleine que de les convaincre d'abord pour ensuite les associer à la prise en charge de leurs enfants malades», a reconnu un praticien privé.
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