Algérie

Tayeb Zitouni à Annaba



Ces derniers dimanche et lundi, le ministre des Anciens Moudjahidine Tayeb Zitouni a ponctué sa visite dans la wilaya de Annaba en se rendant sur différents sites où a combattu l'Armée de libération nationale. Il s'y est enquis de la situation des moudjahidine de cette contrée montagneuse couchée au flanc de l'Edough (Chétaïbi-Zgaa- Oued El Aneb- Bordj Naam).Ce qui a permis à des moudjahidine de soulever la situation actuelle à laquelle est confronté le pays avec les corrompus, les corrupteurs, les véreux dans le monde des hommes d'affaires, des politiques et autres délinquants en col blanc. Nos mêmes interlocuteurs ont parlé d'espoir toujours permis pour un redressement. On prend pour exemple, les bagarres qui se déclarent en haut du pavé pour estimer que ça bouge. On en profite pour rappeler aux décideurs, le mégaprojet stratégique à l'échelle africaine du port d'El Hamdania à Cherchell (Tipaza).
L'Etat y avait injecté 1,5 milliard DA pour l'indemnisation des expropriés et le lancement des travaux en mars 2017. Plusieurs mois après, on en est toujours aux engagements du ministre des Travaux publics et des Transports. Le financement prévu à hauteur de 3,3 milliards de dollars devait être pris en charge sur la base d'un crédit chinois à long terme. Le mégaprojet est inscrit en deux étapes. La première devrait être achevée en quatre années. Nombre de jeunes avaient espéré en la création de postes d'emplois aussitôt cette infrastructure socio-économique achevée.
Des décideurs auraient été très exigeants en termes de commissions dont ils auraient exigé le versement auprès de l'une et de l'autre des deux entreprises chinoises. En fait, comme pour l'autoroute Est-Ouest, ils ont démontré une voracité excessive. Ce qui a eu pour conséquence le départ de la plus importante de ces deux entités économiques étrangères. Elle a officiellement exprimé son retrait aux autorités algériennes.
La même situation a caractérisé la réalisation des deux levureries à Guelma, la réhabilitation des installations de production de l'entreprise des céramiques et celle des motocycles dans la même wilaya, de la mise en exploitation du minerai de fer de Ghar Jbilet et d'un grand nombre d'autres projets créateurs de richesses et d'emplois. Tout ce potentiel économique a fait l'objet d'une analyse par les uns et les autres Anciens Moudjahidine et cadres de différentes structures de l'Etat. Il y avait aussi des jeunes désireux s'ouvrir au monde des métiers, les femmes sont également intéressées par les activités entrepreneuriales.
Et c'est dans ce cadre que les premiers comme les secondes multiplient les contacts avec les responsables des institutions de la République à l'image de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej). La plupart comme ceux d'Annaba ne trouve pas une oreille attentive au projet qu'ils présentent. C'est notamment le cas de ce jeune désireux investir dans le créneau de l'habillement et la haute couture à Annaba. Des investigations entreprises, il ressort que cette filière est totalement vierge.
Ce qui fait les beaux jours des opérateurs économiques turcs. Ils se bousculent depuis plusieurs années pour attirer le plus grand nombre d'acheteurs vers leur marché de la confection. Au même titre d'ailleurs que les importateurs algériens. La plupart n'hésitent pas à payer le bakchich pour maintenir le statu quo, c'est-à-dire monopoliser le terrain.
Ce qui n'a pas manqué d'attirer l'attention de certaines associations algériennes dont celles de soutien aux jeunes et des femmes en difficultés sociales. Ces associations se préparent à présenter leurs préoccupations aux plus hautes autorités du pays. Il faut, en effet, savoir que les jeunes et femmes qui s'engagent dans l'entrepreneuriat se caractérisent par la force de leur vision d'entreprendre, la fermeté de leur détermination et une capacité à se projeter dans un avenir meilleur.
Cependant, inexpérimentés, ils sont très tôt confrontés à des défis qui leur rendent la traversée assez laborieuse. Les uns, faute de capital, d'accès aux financements, les autres de savoir et de savoir-faire pour matérialiser leur projet respectif. C'est là que, normalement, doit intervenir l'Ansej dans le cadre des prérogatives qui lui sont définies par l'Etat à travers cette dernière institution au c?ur de tous les programmes. Si l'on se réfère aux nombreuses réactions de déception des demandeurs les jeunes et les femmes, cela ne coule pas de source.


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