Algérie

TAXES ET PROCÉDURES DOUANIÈRES



TAXES ET PROCÉDURES DOUANIÈRES
Les taxes et procédures douanières constituent un frein au développement des échanges économiques algéro-tunisiens.Rym Nasri - Alger (Le Soir)Depuis l'entrée en vigueur de l'accord commercial préférentiel algéro-tunisien le 1er mars dernier, permettant, entre autres, aux entreprises algériennes d'exporter vers le marché tunisien, plusieurs difficultés ont été enregistrées. Un constat confirmé par la directrice des relations internationales à la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), Mme Ouahiba Behloul hier, en marge de la rencontre d'affaires algéro-tunisienne, tenue à Alger. Selon elle, la possibilité d'exporter le produit algérien vers le marché tunisien est «énorme». Seulement, poursuit-elle, «il faut régler les difficultés rencontrées par nos opérateurs économiques, notamment aux postes-frontières».Mme Behloul évoque ainsi le problème de la TIC (taxe intérieure de consommation). «C'est une taxe de minimum 25% du prix de la marchandise. Elle devait être appliquée à toutes les entreprises en Tunisie, qu'elles soient étrangères ou Tunisiennes mais nous nous sommes rendu compte qu'elle n'est appliquée qu'aux Algériens», déplore-t-elle.Une taxe qui est, pour elle, loin d'encourager les relations économiques entre les deux pays. La directrice des relations internationales à la Caci relève également d'autres difficultés telle la lourdeur dans le dispositif poste-frontalier.L'obtention de l'autorisation de prélèvement en est la plus importante. «Cette autorisation prend souvent beaucoup de temps. Elle bloque ainsi toute une marchandise aux frontières avec les charges qui s'en suivent, les frais qui s'imposent et les pertes engendrées lorsqu'il s'agit de produits périssables», explique-t-elle.Autre entrave : les «pseudo-taxes d'escorte». «Nous ne comprenons pas comment on impose une taxe à des entreprises en les obligeant à escorter leurs camions de marchandises par des douaniers tunisiens et de payer ainsi des factures de, minimum, 500 dinars tunisiens par camion, l'équivalent de 220 euros», s'indigne-t-elle.De son cèté, la coordinatrice de la Confédération des entreprises citoyennes tunisiennes (Conect), Mme Faten Zardi, affirme que le besoin de collaboration entre les entreprises algériennes et tunisiennes se fait sentir. «Seules les formalités législatives et leur lenteur causent problème», dit-elle.Pour la coordinatrice de cette association patronale multisectorielle, les difficultés douanières en sont les plus fréquentes. Aussi, l'obligation pour les entreprises tunisiennes d'avoir un partenaire algérien, conformément à la règle 51/49.




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