Algérie

TAXE SUR LES HYDROCARBURES Selon Cherif Rahmani, «l'Algérie n'est ni pour ni contre»



Le ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire affirme que l'Algérie n'est ni pour ni contre l'imposition de la taxe sur les hydrocarbures. «L'Algérie est un pays africain, arabe et membre de l'Opep et de l'Opec.
Sa démarche s'inscrit dans un cadre unitaire et communautaire. L'Algérie ne se singularise pas et ne fait pas d'exception, elle ne s'oppose pas mais propose», a expliqué Cherif Rahmani, ministre de l'Environnement, hier sur les ondes de la radio Chaîne III. Pour lui, l'Algérie trouve un point de convergence entre ses différentes appartenances : africaine, arabe… D'ailleurs, poursuit-il, «l'Algérie est un pays qui produit plus de gaz que de pétrole et le gaz est moins polluant». L'invité de la radio a, en outre, indiqué que l'Algérie ne doit pas réduire son rythme de développement en acceptant des contraintes extérieures obligatoires «non légitimes et non équitables». «Il y a une responsabilité historique et une dette climatique mais c'est à ceux qui ont pollué de prendre part à la dépollution en termes de coût», a-t-il dit. Il a ainsi préconisé d'adopter une économie verte et ne plus compter sur l'exploitation excessive des ressources naturelles. «Il faut développer une agriculture biologique, économiser l'eau et aller vers les énergies nouvelles.» Ayant pris part au dernier sommet de Durban en Afrique du Sud sur les changements climatiques, le ministre a souligné qu'un accord-cadre a été signé pour «prolonger» le protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre qui prend fin en 2012. «Le protocole de Kyoto a été sauvé en le prolongeant d'une année. Nous avons établi un accord à l'arraché, un compromis dynamique. Les pays européens ont accepté de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et de carbone durant les trois prochaines années, et ce en signant un deuxième accord», a-t-il dit. Il souligne, toutefois, que le niveau d'émission n'atteindra pas celui exigé. «Les réductions seront de 20% par an. Autre acquis du sommet de Durban : la mise en place du «fonds vert». «Ce fonds a été institutionnalisé et sera géré d'une manière paritaire par les pays en développement et les pays avancés. Il sera alimenté par la ressource publique et par le marché carbone», précise le ministre.


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