Taoufik Makhloufi dans la cour des grands Jeux olympiques de Londres

Au 11e jour des Jeux olympiques de Londres 2012, l'athlète algérien Toufik Makhloufi, qui s'est emparé de l'or, est entré dans l'Histoire grâce à sa première médaille olympique et la troisième pour l'Algérie dans l'épreuve du 1.500 mètres.
Au 11e jour des Jeux olympiques de Londres 2012, l'athlète algérien Toufik Makhloufi, qui s'est emparé de l'or, est entré dans l'Histoire grâce à sa première médaille olympique et la troisième pour l'Algérie dans l'épreuve du 1.500 mètres.
En offrant à l'Algérie le plus précieux des métaux, l'enfant de Souk Ahras devient le deuxième algérien à remporter l'épreuve reine de demi-fond après l'exploit retentissant de Noureddine Morceli en 1996 à Atlanta aux Etats-Unis. Après une rocambolesque affaire lundi passé, quand Makhloufi a abandonné la course du 800 m, l'athlète a finalement couru la finale, et surclassé ses adversaires. En 3'34'08, l'Algérien a été sacré champion olympique, devant l'Américain Leonel Manzano (3'34'79) et le Marocain Abdalaati (3'35'13). Il a fallut attendre donc le 11e jour pour que le drapeau algérien flotte à Londres. Ce n'est finalement ni le judo ni la boxe qui offrent l'or pour l'Algérie mais c'est l'athlétisme sur lequel personne n'a misé notamment avec la suspension de Bouraada et Bouras. Tout comme les deux précédentes courses de qualification, le coureur algérien a contrôlé comme un grand la course du début jusqu'à la fin, avant de porter une accélération foudroyante dans les trois cents derniers mètres, qui a laissé sur le carreau ses principaux adversaires pour le podium. Personne ne s'attendait à un tel exploit pour un athlète que tout le monde croyait parti à Londres pour acquérir de l'expérience. Malgré la course tactique menée par le trio kényan Asbel Kiprop, Silas Kiplagat et Nixon Kiplimo Chepseba lequel a totalement failli dans sa mission, Makhloufi réalise le rêve de tous les Algériens. Kiprop sacré champion olympique en 2008 à Pékin, a terminé bon dernier, alors que ces camarades étaient loin du podium. «Makhloufi n'a, à aucun moment semblé être inquiété. Il a couru intelligemment en évitant d'être enfermé. Il a desserré l'étau est sorti en se positionnant parfaitement. Ensuite connaissant son explosivité il a enchaîné un sprint extraordinaire à 480 m environ pour s'imposer largement», a indiqué l'ancien entraîneur de l'athlète, Amar Brahmia. De son côté, le jeune Makhloufi confirme que cette course n'était pas aussi facile notamment avec la présence des plusieurs athlètes connus sur la scène mondiale. «Cela n'a pas été facile face aux meilleurs spécialistes mondiaux sur cette distance. J'étais bien dans ma tête, sûr de mes capacités. J'ai bien contrôlé la course. J'ai accéléré au meilleur moment. Les conditions climatiques difficiles avec notamment la pluie battante ne m'ont pas gêné pour autant», a-t-il expliqué. «Les deux premières victoires, ajoute-t-il, m'ont donné un capital confiance très important .Elles m'ont permis d'aborder la finale dans de très bonnes dispositions en dépit de la difficulté de la course. J'ai prouvé que j'étais le meilleur et que je mérite la médaille d'or», a-t-il ajouté.
Avec cette première médaille, l'Algérie a inscrit son nom en lettres d'or sur le tableau des médailles des Jeux olympiques de Londres.
En offrant à l'Algérie le plus précieux des métaux, l'enfant de Souk Ahras devient le deuxième algérien à remporter l'épreuve reine de demi-fond après l'exploit retentissant de Noureddine Morceli en 1996 à Atlanta aux Etats-Unis. Après une rocambolesque affaire lundi passé, quand Makhloufi a abandonné la course du 800 m, l'athlète a finalement couru la finale, et surclassé ses adversaires. En 3'34'08, l'Algérien a été sacré champion olympique, devant l'Américain Leonel Manzano (3'34'79) et le Marocain Abdalaati (3'35'13). Il a fallut attendre donc le 11e jour pour que le drapeau algérien flotte à Londres. Ce n'est finalement ni le judo ni la boxe qui offrent l'or pour l'Algérie mais c'est l'athlétisme sur lequel personne n'a misé notamment avec la suspension de Bouraada et Bouras. Tout comme les deux précédentes courses de qualification, le coureur algérien a contrôlé comme un grand la course du début jusqu'à la fin, avant de porter une accélération foudroyante dans les trois cents derniers mètres, qui a laissé sur le carreau ses principaux adversaires pour le podium. Personne ne s'attendait à un tel exploit pour un athlète que tout le monde croyait parti à Londres pour acquérir de l'expérience. Malgré la course tactique menée par le trio kényan Asbel Kiprop, Silas Kiplagat et Nixon Kiplimo Chepseba lequel a totalement failli dans sa mission, Makhloufi réalise le rêve de tous les Algériens. Kiprop sacré champion olympique en 2008 à Pékin, a terminé bon dernier, alors que ces camarades étaient loin du podium. «Makhloufi n'a, à aucun moment semblé être inquiété. Il a couru intelligemment en évitant d'être enfermé. Il a desserré l'étau est sorti en se positionnant parfaitement. Ensuite connaissant son explosivité il a enchaîné un sprint extraordinaire à 480 m environ pour s'imposer largement», a indiqué l'ancien entraîneur de l'athlète, Amar Brahmia. De son côté, le jeune Makhloufi confirme que cette course n'était pas aussi facile notamment avec la présence des plusieurs athlètes connus sur la scène mondiale. «Cela n'a pas été facile face aux meilleurs spécialistes mondiaux sur cette distance. J'étais bien dans ma tête, sûr de mes capacités. J'ai bien contrôlé la course. J'ai accéléré au meilleur moment. Les conditions climatiques difficiles avec notamment la pluie battante ne m'ont pas gêné pour autant», a-t-il expliqué. «Les deux premières victoires, ajoute-t-il, m'ont donné un capital confiance très important .Elles m'ont permis d'aborder la finale dans de très bonnes dispositions en dépit de la difficulté de la course. J'ai prouvé que j'étais le meilleur et que je mérite la médaille d'or», a-t-il ajouté.
Avec cette première médaille, l'Algérie a inscrit son nom en lettres d'or sur le tableau des médailles des Jeux olympiques de Londres.