Algérie

Tant que le FLN demeure crédible au sein de l'électorat et de la société...



Tant que le FLN demeure crédible au sein de l'électorat et de la société...
Associé au pouvoir, le FLN se trouve dans une situation inconfortable. Mais le point de rupture ne semble pas encore atteint. On pourrait dire, en n'exagérant que très peu, que ceux qui ont poussé Abdelaziz Belkhadem à la sortie avaient d'autres buts' On peut aussi affirmer, sans grand risque d'erreur, que jusqu'à présent, le Comité central (CC) du parti est en mesure de rectifier le tir et n'a d'autres alternatives à cette crise que de réunir une majorité pour élire démocratiquement à travers l'urne un nouveau SG, qu'il soit Belkhadem ou un autre, puisque l'homme du consensus au sein du parti est une denrée rare, particulièrement au regard de la multiplication des clans et des déclarations via des médias interposés et où les uns et les autres tiennent à détenir la solution. C'est dire que dans ces circonstances, les raisons qu'a eues M. Abderrahmane Balayât, qui dirige provisoirement le parti, et son bureau politique sont d'ordre technique, stratégique, organique et philosophique et semblent valables pour sortir de cette crise. Les contradictions que traverse le FLN semblent fournir à Balayât, sinon une raison de solution, un motif valable de jouer la carte de la transparence et de la démocratie pour élire un nouveau chef et éviter au parti de se faire déborder par ses propres armes manipulées par ses apparatchiks de son intérieur même. Au-delà des mises en garde quant à la sclérose de ses structures, la crise qu'il traverse est perçue comme une " trahison ", comme l'affirme M. Abdelhamid Si Affif, membre de l'actuel bureau politique, un coup de poignard dans le dos tant les man'uvres visent à mettre le pays en difficulté puisque le FLN est la première force politique du pays et le premier soutien au programme présidentiel en compagnie du RND. D'ailleurs, depuis le début de la crise que traversent ces deux formations politiques, des voix s'élèvent ici et là pour s'attaquer au pouvoir et aux institutions de l'Etat tant le champ politique leur a été librement concédé par certains acteurs d'une campagne néfaste à plusieurs actes en attendant, bien sûr, la présidentielle d'avril 2014. Pour nombre d'observateurs du paysage politique algérien, tant que le FLN demeure crédible aux yeux de la société, il n'est pas à craindre ni sur son avenir ni sur le programme politique du président Abdelaziz Bouteflika et de sa continuité. Mais le parti sera toujours "traversé" par de mauvais militants cherchant à jouer sur tous les tableaux et engageant les structures dans des combats de perdition.
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