La rénovation du réseau d'AEP de Tamdikt ayant coûté au contribuable, faut-il le souligner, une enveloppe financière de plus de quatre milliards de centimes, est loin de résoudre l'épineux problème d'eau qui caractérise encore ce village et les hameaux environnants.
La grogne de la population est toujours de mise en raison de l'irrégularité de la distribution. En effet, cette localité est alimentée chaque vingt jours. De plus, ce liquide précieux n'arrive toujours pas aux foyers à l'image de la partie haute de la cité de Tamdikt, Imlikchène, Ivachirène, Vdhia, les Chaouchi dont la population avoisine les 3000 âmes. Cela est dû, explique-t-on, au réseau de distribution qui est défaillant. Des scènes qu'on croyait révolues réapparaissent surtout en cette période de canicule : des processions de femmes et d'enfants, jerricans à la main, sillonnent les quelques rares sources locales en quête d'eau. On recourt également à l'achat de cette denrée. Ces décors font partie du quotidien, particulièrement des habitants de la cité coloniale de Tamdikt, car ceux-ci sont dépourvus de sources ou de puits.
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Posté Le : 30/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Saïd M.
Source : www.elwatan.com