« Tamazight n'a pas de moyens d'épanouissement »
Lors d'une communication qui porte sur « le développement de la littérature berbère », animée à la maison de la culture à l'occasion de l'anniversaire des événements d'avril 1980 et 2001, Saïd Chemakh, enseignant à l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, a évoqué l'évolution de la littérature berbère à partir des années 1980. Ainsi, avant de s'étaler sur ce qu'il qualifie de « balisement de la littérature berbère écrite », l'orateur n'a pas manqué de noter que la langue amazighe n'a pas encore les moyens de s'épanouir. « La langue amazighe, rétorque-t-il, est reconnue. Mais, à présent, elle n'a pas de décret de protection. Elle n'a pas de moyens juridiques de protection. Nous n'avons donc avancé que symboliquement ». Saïd Chemakh évoquera par ailleurs l'apport de certains Pères Blancs pour la sauvegarde de la culture et littérature berbères.
Posté Le : 23/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djemaâ Timzouert
Source : www.elwatan.com