Les composantes de la diversité culturelle et de la biodiversité que renferme le Parc national culturel de l'Ahaggar constituent des facteurs de consolidation de l'appartenance territoriale et de l'identité nationale, ont souligné les participants à une journée d'étude au Centre universitaire de Tamanrasset. "Les composantes de cette diversité qui revêt une importance particulière de l'office constituent un riche legs matériel et immatériel de grande importance pour ce parc vaste de plus de 633.000 km2", a estimé les intervenants (chercheurs et spécialistes) à cette rencontre initiée dans le cadre du 32ème anniversaire de la création de l'Office du parc national culturel de l'Ahaggar (OPNCA). Pour le directeur de l'OPNCA, Mahmoud Amerzagh, le projet de préservation de la biodiversité d'intérêt mondial et l'utilisation durable des services éco-systémiques dans les parcs culturels en Algérie, constitue un important projet dans la mesure où il contribuera à la valorisation des acquis culturels et biologiques existants dans ce vaste territoire et constituant un des solides facteurs de raffermissement des liens entre l'homme et la terre. M.Amerzagh a mis en relief l'importance de ce projet pour le renforcement des potentialités nationales dans la gestion et l'utilisation durables de la biodiversité, la lutte contre la dégradation du sol et la désertification, à travers la mise en place d'un système de suivi assuré par une brigade mobile composée de cadres des parcs culturels et des secteurs en rapport avec la biodiversité. La création d'un réseau d'observation de la biodiversité, issu de la population locale, d'une base de données au niveau de la direction nationale du projet, le lancement de campagnes et d'actions participatives à même d'élaborer des plans de préservation du patrimoine écologique et culturel des parcs, font partie des mesures préventives préconisées pour la protection du parc. Le Directeur de l'OPNCA a révélé, dans ce cadre, que des efforts sont conjugués pour la conservation des espèces faunistiques et floristiques menacées d'extinction au niveau des parcs du Tassili N'Ajjer, et ce à la lumière d'une étude de suivi régulier des eaux en zones humides classées et des sites prioritaires, en plus de la mise en ?uvre de stratégies alternatives pour la préservation de la biodiversité et l'amélioration des conditions de vie dans cet espace. Le directeur du département des études et de développement du patrimoine naturel à l'OPNCA, Mohamed Belghoul, a, de son coté, indiqué que cette instance assume un rôle important dans le suivi et les recherches scientifiques des composantes du parc.
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Posté Le : 07/11/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Maghreb
Source : www.lemaghrebdz.com