Algérie

Tamanrasset Les employés de l'EMGS en colère !



Tamanrasset Les employés de l'EMGS en colère !
Les employés de l'EMGS déplorent les conditions socioprofessionnelles dans lesquelles ils travaillent et les problèmes qui meublent leur base-vie.
Les employés de l'entreprise de sous-traitance EMGS, chargée du gardiennage et de la sécurité auprès de la société pétolière chinoise Sinopec, dans la wilaya de Tamanrasset, ne décolèrent pas. Et pour cause, ils déplorent les conditions socioprofessionnelles dans lesquelles ils travaillent et les problèmes qui meublent leur base de vie. 'Depuis 2008, date du lancement du projet du siècle portant transfert d'eau potable vers Tamanrasset depuis In-Salah, nous touchons le même salaire sans qu'aucune bonification ni avantage liés aux conditions climatiques de cette zone du Grand-Sud ne nous soient appliqués. À l'exception de certains agents de sécurité qui, bénéficiant de l'indemnité de port d'arme, perçoivent une rémunération de 23 000 DA, les gardiens touchent une mensualité équivalant au SNMG, soit 18 000 DA. A cela s'ajoutent la qualité médiocre de la restauration et les conditions lamentables d'hébergement, sachant que dans cette wilaya, où la chaleur atteint des pics insupportables, les climatiseurs ne fonctionnent pas, sans pour autant inquiéter les responsables concernés", lit-on dans une lettre de doléance adressée à 'Liberté" par des employés de l'EMGS (Entreprise Mitidja de gardiennage et sécurité). Dans le même document, les rédacteurs ont fustigé également l'absence de contrôle et d'inspection de la part des autorités compétentes locales. 'Dans notre base, on dénombre moins de 30 employés. Toutefois, les déclarations de l'employeur adressées à la Sinopec font état de 46 agents. C'est dire que le paiement s'effectue officiellement sur la base de 46 personnes, soit 16 agents de plus. La réalité des choses montre paradoxalement que certains agents n'ont pas touché leurs allocations familiales depuis 6 mois", se désolent-ils.
Revenant aux périodes de récupération et de congés, ils ont fait savoir qu'après 45 jours de travail accompli, l'agent ouvre droit à une permission de 15 jours. 'En revanche, les employés qui prolongent leur période de travail, en vue d'économiser l'argent du transport et pour l'épargner, perdent ce droit. C'est-à-dire qu'on passe 45 jours ou 3 mois à la base on n'aura que 15 jours de congé". Evoquant les effets d'habillement, les rédacteurs indiquent que 'certains employés n'ont pas bénéficié de nouvelle tenue depuis leur première installation. Il faut attendre à ce que l'un des agents soit révoqué pour donner sa tenue de travail à quelqu'un d'autre".
Contacté par nos soins, le patron de l'EMGS, Radada Slimane a, expliqué qu''aucun agent n'est lésé dans ses droits. Les recrutements se sont faits suivant la réglementation en vigueur et tous les agents ont été embauchés sur contrat de travail dûment signé de part et d'autre. Ils ont été d'accord et ont accepté les clauses contenues dans le contrat de travail. Je tiens à confirmer aussi qu'il n'y a jamais eu de promesse d'augmentation de salaire. Les contractuels sont payés à temps, même si cela se fait parfois aux dépens de la trésorerie de l'entreprise qui avait en 2008 attendu, pour rappel, plus d'une année pour se faire payer. En ce qui concerne les congés, je dirais qu'ils en prennent plus que les jours prévus au terme du contrat conclu, et ce, sans même procéder aux abattements sur les salaires. Malheureusement, avec tout ce qui se passe au Sud, c'est tout le monde qui veut s'imposer pour avoir raison".
R K
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