Algérie

Tamanrasset



Tamanrasset
La santé des résidentes de la cité universitaire Djellouli-Mbarka de la wilaya de Tamanrasset est sérieusement menacée à cause des ordures ayant pris une ampleur gravissime.Des monticules d'immondices et de matières fécales, favorisant l'apparition d'insectes nécrophages et d'autres parasites, se sont entassés devant le restaurant de la résidence, à tel point que l'on se croirait dans un centre d'enfouissement. "Nous avons signalé ce problème à maintes reprises pour qu'on puisse prendre les mesures adéquates et parvenir à résoudre cette situation problématique. Malheureusement, nos doléances restent sans suite, et notre cité, laxisme des responsables aidant, risque de se transformer en décharge publique. La vie des résidentes est en danger. Faut-il attendre à ce que le pire arrive pour intervenir '", s'interroge Ana Mouloudi, représentante du comité de la cité. Tout en montrant les photos prises sur le site pour étayer son rapport adressé à qui de droit, elle poursuit : "Nous avons saisi la directrice de la résidence, en vain. A chaque fois, elle nous signifie que le problème la dépasse et qu'il faut voir avec le directeur de l'Office des ?uvres universitaires (Onou) de la wilaya de Tamanrasset. Celui-ci étant toujours absent, il reste injoignable pour une raison ou pour une autre. Sincèrement, on ne sait plus à quel saint se vouer." Dans une lettre de doléances adressée au wali et au président de l'assemblée populaire de wilaya, les étudiantes, via les différentes organisations estudiantines, ont énuméré d'autres problèmes auxquels elles sont confrontées quotidiennement. Défaillance du réseau de connexion internet, absence de médecin et d'une ambulance, manque d'éclairage dans les pavillons et pannes récurrentes des chauffe-eau électriques sont, entre autres, les points soulevés dans la correspondance, dont nous nous sommes procuré une copie.De son côté, le directeur de l'Onou de Tamanrasset, Khalfallah Saïd, tient à expliquer que "le ramassage et la collecte d'ordures relèvent des services de l'APC. Les responsables élus sont conscients des quantités de déchets enregistrés dans nos cités et savent pertinemment ce qu'il en adviendra si le ramassage ne se fait pas à temps. A vous toute latitude d'imaginer la suite des faits et le constat qu'on peut avoir quand les ordures de plusieurs journées s'entassent à l'intérieur même de l'enceinte de la résidence. Nous avons saisi les autorités locales, cependant, le problème perdure et aucune solution ne se profile à l'horizon. Des fois on attend des jours, voire plus, avant de voir le camion de ramassage passer. Ce qui nous oblige parfois à prendre des initiatives à nos dépens. La plupart des cas, je fais appel à un ancien résidant qui a réussi à monter une entreprise dans le cadre du dispositif de l'emploi de jeunes, pour ramasser les déchets à titre gracieux. Mais l'initiative est loin d'être une solution durable." Quant aux autres points soulevés par les étudiantes, M. Khalfallah répond succinctement que "les doléances ne sont qu'une amplification démesurée des faits et une exagération visant à perturber la vie estudiantine".R KNomAdresse email




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