Algérie

Taleb Ibrahimi sollicité pour donner son appréciation sur le journal


Taleb Ibrahimi sollicité pour donner son appréciation sur le journal
Le Monde, journal très influent, a sollicité, à l'occasion de son anniversaire seize personnalités, dont l'ex-ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Taleb Ibrahimi, pour répondre à deux questions. U e prestigieux quotidien français Le Monde a fêté, le 18 décembre passé, ses 65 ans d'existence. Ce quotidien du soir qui « fait et défait » les présidents en France est devenu, au fil des ans, un journal très influent non seulement dans l'Hexagone, mais dans le monde entier. A l'occasion de son anniversaire, deux questions ont été posées à 16 personnalités de différents horizons, dont le grand sociologue français Edgar Morin et l'ex-ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Taleb Ibrahimi. « Aujourd'hui, Le Monde, indépendant politiquement et économiquement, est-il encore essentiel ' » « Quel rôle Le Monde a-t-il joué dans votre propre histoire ' »A ces deux questions, l'ancien ministre des Affaires étrangères a répondu : « Le Monde continue d'être utile dans le monde d'aujourd'hui dans la mesure où il reste fidèle à l'objectif de son fondateur : informer et instruire avec le maximum d'indépendance vis-à-vis du pouvoir et de l'avoir. Je pense que Le Monde sera utile, demain, malgré l'invasion du net. Le Monde et Le Monde diplomatique m'ont accompagné tout au long de mon parcours : étudiant à Paris au milieu des années 1950, j'ai trouvé, sur notre Guerre de Libération, des témoignages et des positions à contre-courant du discours officiel truffé de mythes tels 'l'Algérie française', 'le dernier quart d'heure', 'la non-représentation du FLN'. Prisonnier politique en France (1957-1961), puis en Algérie (1964-1965), j'ai bénéficié du soutien de plusieurs personnalités qui se sont exprimées dans les colonnes du Monde. Dans les années 1960, jeune médecin dans l'Algérie indépendante, j'étais un lecteur assidu des rubriques scientifiques et du Monde du livre. Dans les années 1970 et 1980, ministre à différents postes, j'ai entretenu des relations cordiales avec son directeur, Jacques Fauvet, et les correspondants du Monde qui se sont succédé à Alger et ont fait leur travail en toute liberté, tout en appréciant les efforts de l'Algérie pour la justice sociale à l'intérieur et pour un nouvel ordre mondial à l'extérieur. Aujourd'hui, je continue d'être un fidèle lecteur du Monde dont je souhaite une orientation plus soutenue en faveur du peuple palestinien et contre l'islamophobie. »  >   
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