Takatouât El Hayet représentera Mila au festival de Boumerdès

Le court-métrage Takatouât El Hayet, produit par un groupe de jeunes de la commune de Ferdjioua (à l'ouest de Mila), participera en mars prochain au Festival du court-métrage de la wilaya de Boumerdès et aux Journées cinématographiques de Aïn-Defla, a annoncé à l'APS son réalisateur, Amine Laâraba.Il a fait savoir que cette ?uvre, dont l'idée revient au jeune Djaber Massala, et qui a été produite par le studio Kotama Photographie, représentera la wilaya de Mila au Festival du court-métrage de la wilaya de Boumerdès, prévu du 3 au 7 mars, et aux Journées Ptolémée du cinéma de Aïn-Defla, du 9 au 11 du même mois et ce, après que le film a été sélectionné pour participer à ces manifestations au même titre que d'autres ?uvres similaires.
Selon le réalisateur, ce court métrage «muet» a pour thème la pauvreté et la richesse, à travers deux personnages, Athmane Kheireddine, qui interprète le rôle du pauvre et Amine Khalili celui du riche. Alors que chacun d'eux mène sa propre vie, le destin fera en sorte que leurs routes finissent par se croiser de manière à ce que la vie du riche et celle du pauvre s'entrelacent un jour, moment à partir duquel le premier découvre une grande générosité chez le second en dépit de sa pauvreté. Dans ce film de 6 minutes, le riche s'étonne et s'émerveille à la fois à mesure qu'il apprend à connaître l'autre personnage, lui qui pensait que celui qui ne met pas l'argent au-dessus de tout n'avait rien à offrir aux autres.
A cet effet, Amine Laâraba a indiqué que le message transmis par ce court- métrage est que la richesse, c'est notamment «les bons comportements que nous adoptons», comme la générosité, dont a fait preuve le pauvre envers le riche.
A noter que ce réalisateur a à son actif plusieurs autres ?uvres, notamment Ibtila, Assra El Qadar et Oumi, ainsi que des documentaires tels que Cheikh Mebarek El Mili et Patrimoine et civilisation. Il travaille actuellement à la préparation de nouvelles ?uvres dans un proche avenir et qui seront empreintes, dit-il, de «plus de professionnalisme».