Algérie

Tahmi opte pour une réelle autonomie FEDERATIONS SPORTIVES



Tahmi opte pour une réelle autonomie                                    FEDERATIONS SPORTIVES
A deux mois des élections au niveau des fédérations sportives nationales, le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Mohamed Tahmi, insiste sur l'autonomie de ces instances sportives.
Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, en l'occurrence le docteur Mohamed Tahmi, a émis le voeu sincère de voir à l'avenir les fédérations sportives retrouver toute leur autonomie, notamment à deux mois du très attendu et important renouvellement de l'ensemble des instances sportives nationales.
En déclarant, avant-hier, sur les ondes de la Chaîne 2, qu'il pense sérieusement retirer des AG des fédérations les experts relevant directement de son ministère. L'ancien président de la fédération algérienne de handball, souhaite surtout de cette manière éviter à l'avenir toute immixtion de la part des pouvoirs publics, contraire à l'esprit démocratique. Il est vrai que le ministère de la Jeunesse et des Sports reste, à ce jour, le principal pourvoyeur de fonds de toutes les fédérations et instances sportives nationales. Mais M.Tahmi estime qu'il est temps pour les fédérations sportives qu'elles soient mises dans un cadre réellement approprié, afin d'obtenir des résultats réellement probants pour le sport algérien. Il est surtout très important aux yeux du docteur Tahmi, de ne plus s'immiscer dans les affaires d'ordre interne des fédérations.
Il est vrai que les nombreux et multiples contentieux en date apparus au sein de plusieurs fédérations sportives, ont souvent obligé le MJS à intervenir, ou de tenter de jouer le rôle de médiateur, souvent interprété par les instances sportives internationales comme étant une immixtion envers des fédérations élues par leur base.
Le problème que vient de poser de vive voix l'actuel premier responsable en charge du sport algérien, est tout à fait réel, et surtout d'actualité, notamment à la veille des prochaines élections dont les mandats iront de 2013 à 2016. Il devient, donc, très clair et surtout vital de créer une nouvelle dynamique, afin que le riche mouvement sportif national fonctionne dès l'année prochaine, sur un véritable esprit démocratique, d'autant plus que les futures élections doivent désormais se dérouler dans le strict respect de la loi et la réglementation en vigueur. Il est vrai que les expériences passées en la matière, ont malheureusement été souvent marquées par des contestations, et surtout des conflits ouverts à ne plus en finir, et qui ont souvent obligé le MJS à mettre en place des directoires au sein desquels des experts avaient été désignés par la tutelle.
En réalité, seule une AG a le droit, et surtout la latitude, de trancher en toute démocratie sur tous les contentieux qui peuvent surgir au cours d'un mandat. En réalité, le rôle d'un expert relevant du MJS doit être considéré comme un élément complémentaire et observateur, capable d'assurer le lien entre le ministère et les fédérations. Aujourd'hui, il est effectivement temps de définir les véritables prérogatives des uns et des autres, sans que le MJS se voit dévolu malgré lui, le difficile et très ingrat rôle de décideur.
Le sport algérien a aujourd'hui plus que jamais besoin de s'autogérer dans un cadre réellement démocratique. Mais cela passera avant tout par le degré de responsabilité des futurs élus, grâce à des assemblées électives capables de préserver de leur côté leur véritable acquis démocratique sur lequel insiste aujourd'hui le ministre de la jeunesse et des sports.


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