Taher (Jijel) - La ville croule sous les ordures

De nombreux quartiers et localités de la commune de Taher croulent sous les ordures depuis plusieurs jours faute de régularité des opérations de collecte des déchets ménagers.

Le ramassage des ordures ménagères dans la cité mitoyenne de l’hôpital Saïd-Mejdoub de Taher est aux abonnés absents, selon des habitants de cette cité avec lesquels nous avons pris langue. Ceux-ci sont unanimes: «Nous vivons un vrai calvaire depuis environ une quinzaine de jours avec tous les risques encourus surtout avec cette vague de chaleur.»

Un avis partagé par des habitants de la cité 800 logements située au sud de la ville. Ceux- ci ont lancé un cri de détresse, il y a une dizaine de jours, à cause du dépotoir à ciel ouvert se trouvant à proximité de leur cité livrée à elle-même.

Il y a lieu de souligner que des sacs-poubelles regorgeant d’ordures ménagères éventrés dégageant des odeurs nauséabondes font partie du décor de nombreux quartiers de la ville dont Zaâmouche, Tassifet, Boucherka, Aïn-Krineh, Aïn Belout, l’entrée est de la ville en provenance de Chekfa, le pont de Oued Nil dont la partie relevant de ladite commune constitue un vrai point noir au su et au vu de tous les services de l’état, notamment la Direction de l’environnement dont le responsable ne bouge pas le petit doigt pour faire secouer les présidents des Assemblées populaires communales, ou trouver des solutions à la fermeture du centre d’enfouissement technique de Démina.

Une situation qui met la vie des riverains en danger. Ainsi, des quartiers, certains axes routiers et les abords des oueds et des terrains agricoles sont devenus des décharges incontrôlées où s'entassent des amas de déchets ménagers et de solides dégageant des odeurs nauséabondes.



Bouhali Mohammed Cherif