Algérie

Tahar Ouettar revient cette semaine



Le roman d'une vie racontée en quelques minutes par Les dernières paroles d'un écrivain sur son «lit de mort», selon la propre définition de Tahar Ouettar dans ce documentaire TV réalisé par Mohamed Zaoui.L'auteur de la nouvelle Les Martyrs reviennent cette semaine a vu le jour le 15 août 1936 à Sedrata, dans la tribu chaoui des Haraktas. Son père voyait en lui un futur homme de culte, un imam ou un mufti, par exemple. Mais «le gène de la déviation» (selon sa définition) qu'il portait en lui en a décidé autrement. D'ailleurs, si la guitare qu'il avait achetée un jour n'avait pas mystérieusement disparu le même jour de la maison, il aurait pu devenir chanteur ou musicien. Mais, naître et grandir dans une famille et un milieu conservateurs et ses études à l'Association des Ulémas et à l'université El-Zeytouna en Tunisie l'ont beaucoup influencé. La lecture du Coran et de la littérature soufie a ainsi influencé son style d'écriture.
Dans le documentaire, Tahar Ouettar, mort le 12 août 2010 à Alger, se définit comme un «Amazigh ethniquement et un Arabe culturellement» qui écrit en langue arabe avec une sensibilité d'Amazigh. Idéologiquement, il n'a pas changé. Il considère le marxisme, le socialisme ou le communisme comme «rêve» qui ne meurt pas avec l'échec d'un «système bureaucratique» dans l'ancienne URSS. Un monde juste, ajouta-t-il, dont avaient rêvé Abou Dher El Ghihfari, Ali, les qarmates ou les Zanj (rébellion des zanj), entre autres musulmans ou courants religieux ou politiques dans l'histoire de l'Islam.
K. B.
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