Algérie

Tahar Hadjar : «les portes du dialogue restent ouvertes» aux étudiants et aux enseignants «à condition de respecter la loi»



Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a réaffirmé jeudi à Alger que les portes du dialogue «restent ouvertes» aux partenaires sociaux «à condition de respecter la loi», ajoutant que la grève annoncée pour le 14 janvier était «illégale» du fait que «les organisations qui en ont lancé l'appel ne sont pas agréées».«Les portes du dialogue restent ouvertes aux étudiants et aux enseignants, qu'ils soient syndiqués ou non, pour examiner toutes les questions liées à l'université et trouver les solutions adéquates mais dans un cadre légal respectueux des législations en vigueur dans notre pays», a indiqué M. Hadjar lors d'une rencontre avec les membres du nouveau bureau national de la Fédération nationale du personnel de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la culture, en présence du secrétaire générale de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd. A cet égard, le ministre a fustigé certaines organisations «qui prétendent représenter les enseignants ou les étudiants, mais qui ne sont pas agréées», ajoutant que le mouvement de grève auquel elles ont appelé est «illégal», selon une décision de justice rendue public mercredi, «car ne remplissant pas les conditions légales».
«La Constitution garantit à tout un chacun les droits à l'action syndicale et à la grève, mais elle impose en revanche une série de mesures réglementaires quant à leur pratique», a-t-il rappelé. Quant à la relation entre l'université et l'entreprise économique, M. Hadjar a affirmé qu'«une commission ministérielle a été créée sous l'égide du Premier ministre, chargée de préparer un dossier à soumettre dans deux mois au gouvernement sur les problèmes concernant ce point».
Il a salué, à cet effet, «le rôle de l'université dans la réalisation du développement durable et la relance de l'économie nationale, à travers la formation des cadres et en assurant des formations adaptées aux besoins nationaux». Il a indiqué que l'université algérienne «recèle tous les moyens humains et matériels nécessaires pour être un acteur essentiel dans la réalisation de la politique de développement national». Le secrétaire général de l'UGTA a affirmé pour sa part que le dialogue «reste l'unique moyen pour la satisfaction des revendications des travailleurs», saluant dans ce contexte le rôle de l'université algérienne dans «l'accompagnement de la dynamique économique impulsée dans le pays notamment pour la création d'emplois».


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