Tahaggart Est

Implantée à l'entrée de la cité de Tahaggart-Est, l'école primaire Emir Abdelkader manque de toutes les commodités et ses murs sont fissurés.La cour devant être un espace de récréation pour les enfants scolarisés est envahie par une luxuriante végétation mal entretenue, à tel point que l'on se croirait dans une jungle. Lors d'une visite de travail effectuée dans cet établissement, le wali de Tamanrasset, Abdelhakim Chater, n'a pu cacher sa colère : «Je suis dépité.» Il a instruit les responsables élus de prendre les mesures nécessaires afin d'assurer une meilleure scolarité aux élèves. A cet effet, il a recommandé de dégager une enveloppe dans le cadre du Plan communal de développement (PCD) pour réhabiliter la structure physique de cette école qui ne dispose même pas d'enseigne. Le constat est le même pour l'école primaire Mustapha Ben Boulaïd, située dans le même quartier.Les opérations de réhabilitation et d'entretien, dont avait bénéficié cet établissement érigé dans les années 1970, ont été menées à l'initiative des habitants, a-t-on expliqué sur place. Las des promesses non tenues de l'APC, ces derniers se sont montrés solidaires et ont décidé de se prendre en charge en investissant dans l'éducation de leurs enfants. Favorable à cette initiative plus que louable, le wali s'est engagé à débloquer une enveloppe dans le cadre du PCD pour la rénovation de l'école, notamment en ce qui concerne la peinture des façades, l'entretien des espaces verts, la remise en état des sanitaires et des réservoirs d'eau. Il a également préconisé de prendre attache avec le Contrôle technique de construction (CTC) dans le but de procéder à l'expertise de la bâtisse et par conséquent savoir s'il est possible d'inscrire des opérations d'extension, du réfectoire en particulier.