Tadmait : Insuffisances multiples à Aït Ouarzdine

Dans ce contexte, le non raccordement du village au réseau du gaz naturel accentue les souffrances des habitants, avec notamment la cherté et la rareté des bonbonnes du gaz butane, particulièrement en hiver. «Les autorités locales ont été interpellées à  plusieurs reprises et, à  chaque fois, elles nous promettent de prendre en charge nos doléances, mais sans plus», regrette un habitant du village.
De plus, la route principale menant vers le village et n'ayant pas connu de réfection depuis son revêtement il y a deux ans, est aujourd'hui dans une totale dégradation, un état de fait entraîné notamment par des glissements de terrain et l'absence de caniveaux à  même de drainer les eaux pluviales. «À ce sujet, le P/APC nous a promis d'y remédier pour empêcher du moins l'aggravation, mais à  ce jour, ce n'est qu'une promesse en l'air», regrette un autre habitant. Ce dernier nous fera remarquer, en matière de santé, que ce village dispose bel et bien d'un centre médical, mais celui-ci n'est toujours pas en exercice pour des raisons sécuritaires. Devant cette situation, les habitants d'Aït Ouarzdine éprouvent des difficultés à  transporter, de nuit, par exemple, leurs malades, en cas d'urgence, aux centres médicaux, dont les plus proches sont à  pas moins de 25 km. En matière d'éclairage public, les villageois endurent aussi une véritable misère, puisque la localité est plongée dans le noir dès le coucher du soleil. Il y a quatre années, le village Aït Ouarzdine avait été ravagé, partiellement, par un incendie. Suite à  quoi, les villageois ont saisi les autorités locales et de daïra pour réclamer l'installation de postes d'incendie. Sur ce, le président de l'APC et le chef de daïra de Draâ Ben Bekhedda avaient alors promis d'apporter des solutions à  la situation, mais, au fil du temps, les promesses sont restées, à  ce jour, lettre morte.