Algérie

TABIA "VILLAGE"



TABIA
Suite article (Origine du mot Tabia) 16/02/09......
Le village a été crée en 1877 sur des espaces appartenant aux tribus autochtones des «Bouazides» qui furent dépossédées de leurs biens par les colonisateurs. (Programme de l’administration coloniale de 1880 prévoit l’agrandissement du village sur les terres des indigènes (‘’achat de 841 hectares aux indigènes’’).
Et n'est pas par hasard qu’ils donnèrent le nom de « TABIA » à ce village, car des parties de digues existantes attestent qu’il existait bel et bien un TABIA (nom arabe d’un Barrage en terre) sur les lieux.
Apparemment à la suite des crues exceptionnelles, le terrain d'appui central a été emporté par les eaux, entraînant avec lui une partie de l'ouvrage de la rive droite. La digue de la rive gauche ainsi que la surface réservée à la maq’bara de sidi Boursassa témoignent que les anciens avaient su profiter de cette heureuse disposition du terrain pour établir un barrage qui servait à arroser la plaine de la rive droite de Tabia.
Le village de Tabia est situé dans le tell de l’oranie, à 21 km au sud de Sidi Bel Abbes (chef lieu de wilaya), au débouché de l’importante vallée de la mekerra, au point de convergence de nombreuses voies de communication : à l’est une vaste plaine traversée par oued Mekerra,est limitée par la foret de Messer. Au sud et sud-ouest, une plaine qui s’étendait vers la montagne de sidi Ali Ben-youb et sidi Youcef, elle est continue par une plaine de Benbadis et Lamtar. Jusqu’a Boukhanéfis au nord. Une zone d’irrigation était constituée sur la rive droite de Makerra: de petites parcelles sillonnées par des canaux d’irrigation alimentées par l’oued.
Tabia a la forme d’un quadrangle, divisé en îlots rectangulaires, bordés de maisons. La place publique et les boulodromes et les rues sont plantés d’arbres, et les eaux courantes d’antan y entretiennent la fraîcheur.
Le boulevard des frères Belaredj, belle artère d’environ 30 mètres de largeur, bordé de 2 boulodromes et de platanes. Les cafés, les magasins y étaient installés et dès la belle saison revenue, les jeunes se livraient depuis de lustres, au plaisir de faire le boulevard jusqu’à une heure avancée de la nuit, « de la place aux sorties du village ».
Mon grand-père DRIFF Mohiédine oueld Tayeb, oueld Djelloul, oueld Abdallah Hammadouche, né en 1839 à Messer (état civil : âgé de 51 ans en 1890) propriétaire- Fellah (Agriculteur) s’installe sur la parcelle de terrain octroyé par son grand-père paternel Djelloul ouel Abdallah ou il construit une maison « Dar Si-Mohiédine » et prend la gestion de l’exploitation.
Mon père Abdelkader oueld si Mohiédine DRIFF, né à Messer en 1882, à la mort de mon grand père si Mohiédine, assure la gestion des différents bien de la famille.
Voir arbre généalogique de la famille DRIFF.
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B.DRIFF


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