T indices

-Les Bourses européennes ont connu une nouvelle journée morose, hier, une émission obligataire très médiocre en Allemagne ayant rappelé que la zone euro restait l’objet d’une méfiance généralisée. A la clôture, la Bourse de Francfort a perdu 1,44%, Paris 1,68%, Londres 1,29%, Milan 2,59%, Madrid 2,09% et la Bourse suisse 1,13%. A Wall Street, l’indice Dow Jones cédait 1,66% et le Nasdaq 1,93% vers 16h45 GMT. Sur le marché des changes, l’euro a chuté, atteignant son plus bas niveau face au dollar en plus de cinq semaines. Les marchés ont été surpris par l’échec d’une émission obligataire à dix ans de l’Allemagne. Contre toute attente, la dernière émission en 2011 de Bund, un titre qui fait référence sur tout le marché européen, a rencontré une demande extrêmement faible et n’a été placé qu’à 60%. A ces tensions sur les emprunts publics européens s’ajoute «une flambée des inquiétudes concernant la situation économique dans le monde, avec des indicateurs industriels décevants en Chine et en Europe», ont relevé aux Etats-Unis les analystes de Charles Schwab.   

-Les réserves de pétrole brut ont diminué plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés hier par le département américain de l’Energie (DoE). Les stocks de brut ont reculé de 6,2 millions de barils lors de la semaine achevée, le 18 novembre, pour s’établir à 330,8 millions de barils. Les analystes tablaient plutôt sur une hausse de 300 000 barils. Les stocks de produits distillés ont baissé de 800 000 barils, après une chute de plus de 8 millions de barils lors des deux dernières semaines. C’est moitié moins qu’attendu par les analystes (1,6 million de barils). Ces réserves, qui incluent le fioul de chauffage, sont de plus en plus surveillées avec l’arrivée du froid dans le nord-est des Etats-Unis. En revanche, les stocks d’essence ont augmenté de 4,5 millions de barils, soit cinq fois plus que prévu par les analystes, qui anticipaient une hausse de 900 000 barils.