Algérie

SYSTÈME ET BUREAUCRATIE Comment un monstre en couve un autre (2e partie et fin)



Par Kamel Khelifa
Une autre caractéristique du système est le manque de gratitude à son égard. Dès qu'un personnage politique a été démis de son statut, défait de son personnage et congédié de son rôle, il retourne la veste et tombera à bras raccourcis (en sourdine) sur un système qui le pousse à déréaliser.
Combien de désillusions a-t-il créées autour de lui ' Même lui l'ignore, en dépit de ses multiples ramifications. Mais, reconnaissons-lui tout de même qu'il a créé la rente qu'il distribue généreusement de manière à ce que chacun (même remercié) lui restera attaché, par le fait même qu'il en soit débiteur. Il se méfie en revanche de ceux qui tentent de lui échapper, en vivant en dehors de ses prébendes et de la prédation, pour se mettre en conformité avec la loi, en harmonie avec le droit, en phase avec la morale... Le système est sans foi, ni loi. Il est sans concession pour ceux qui se mettent en travers de sa route. Corrupteur, il sait fabriquer, repérer, dénicher les corrompus potentiels pour en faire des alliés et de solides piliers. Dans le système, l'impunité est totale, sauf si ses auxiliaires et leurs intérêts sont remis en cause. Dans ce cas, on désigne à la vindicte populaire un «coupable », un lampiste, un responsable parfois créé de toutes pièces... Si le peuple est mis hors jeu, hors temps, hors espace, hors tout, il est loin d'être hors de portée du système et de ses chausse-trappes, savamment tendues, dans un dessein de désintégrer l'individu, le déshumaniser et le réduire à l'insignifiance. Cet état personnel et cette impuissance collective vont se traduire par une démission générale et une abdication individuelle avec des coûts sociaux énormes subis par la collectivité nationale, en soins médicaux, en perte de productivité industrielle et manque de production intellectuelle, culturelle, à moins de fuir à l'étranger. Le «vivre-ensemble» est devenu problématique, sans consultation et encore moins de participation à un projet de société, donc sans espoir de cultiver au moins l'idée de construction citoyenne d'une destinée historique commune. Cette réalité politique a conduit l'Algérien à dissoudre son «je» singulier dans la masse informe. La vertu première du système est de distribuer grassement ce qui ne lui appartient pas : les postes de responsabilité ; les nominations à des postes à l'étranger ; les logements et terrains à construire ; les prises en charge pour des soins dans des hôpitaux prestigieux en France, Belgique et autrefois à Bratislava pour des cures de jouvence ; l'octroi à un moment donné des bons d'acquisitions de voitures, y compris l'obtention de pièces détachées; de téléphones portables (quand cet objet n'était alors qu'un gadget) ; la délivrance du registre du commerce, lorsque l'obtention de celui-ci relevait du parcours du combattant et nécessitait des interventions. Le système détient, entre ses puissantes mains, les clefs de l'écluse du pays qu'il ouvre et ferme à sa guise, en échappant à tout contrôle, y compris celui des gouvernants qui président à un moment donné de l'histoire de l'Algérie. Les exemples de scandales étalés dans la presse, notamment de Sonatrach, de l'autoroute Est-Ouest, etc., d'autant que les ministres mis en cause dans ces affaires narguent la collectivité nationale dans son ensemble, ne confortent-ils pas ainsi la thèse selon laquelle celui qui vole une baguette de pain aura affaire au système et ceux qui s'en mettent plein les poches sont épargnés ' Quand Omar Ghoul, le ministre des Travaux publics, mis en cause par la presse, déclare «clos le dossier de l'autoroute Est- Ouest», se comporte-t-il en justiciable, ou comme un «magistrat», convaincu d'être au-dessus de la loi ' Le système est devenu un véritable monstre qui échappe à tout contrôle, à l'image de celui fabriqué par Victor Frankenstein, personnage né dans l'imaginaire de la romancière britannique Mary Shelley, et qui finira par échapper à l'auteur de ses jours. Des membres du gouvernement, des magistrats, des agents de l'ordre, des partis politiques, des organisations de «masse», la société civile, les organisations professionnelles, les associations culturelles et de quartier, enfin tout le monde, vous, moi et tous les autres, nul n'échappe au système car son pouvoir est sans limite. Dans des pays où le système s'empare des leviers de commandes, rien ne fonctionne correctement : rien n'est dû, tout est «donné», «accordé», «distribué», «attribué», «octroyé» parcimonieusement et parfois par le plus haut niveau de la hiérarchie, de manière à rendre inaccessible les avantages offerts par ce pays au commun des mortels. Il faut sans cesse faire appel aux relations et connaissances, y compris pour l'obtention d'un juste droit. L'intervention d'un proche, d'un parent, d'un ami, d'un voisin et parfois le recours au concitoyen ( oulid el bled) ou l'enfant du quartier ( oulid el haouma) est parfois suffisante pour servir et faire valoir de droit une démarche… Même ces interventions obéissent à loi du «donnant-donnant», sans quoi il faut mettre la main à la poche pour l'obtention du service rendu. «L'interventionnisme» (fondé sur les interventions), phénomène de société en Algérie, est devenu la règle, sans laquelle un juste droit ne peut être obtenu, sans devoir montrer patte blanche, généralement en argent sonnant et trébuchant. Mais à qui profite ce vaste business, sinon à des bureaucrates véreux ' La vraie force du système, c'est de laisser-faire puis soudain, il entreprend un vaste chantier de régularisation de milliers de dossiers en attente pendant des mois, des semestres, des années…, créant ainsi des attentes pouvant durer des mois, au point de pousser «les contrevenants» à faire appel à la formule précitée des trois PPP (piston, pognon, pote). Le meilleur exemple est illustré par la délivrance des certificats de conformité des maisons construites, dont les autoconstructeurs attendent des années (avec des risques de voir son dossier égaré, sans possibilité de recours aucun !!!), sous des formes bureaucratiques assez pernicieuses… A cet effet, les exemples pullulent.
La bureaucratie (pouvoir des bureaux) en question
«Nous n'avons pas d'Etat, mais des administrations. Ce que nous appelons la raison d'Etat, c'est la raison des bureaux qui permet à l'administration de cacher ses fautes et de les aggraver» Anatole France, l'Anneau d'améthyste. Entre le peuple algérien et ses gouvernants se dresse une chaîne de montagne immense, qui traverse de part en part le pays. Cette montagne ne s'appelle pas l'administration, comme le disait Anatole France (car elle est en voie de disparition en Algérie), mais la bureaucratie. Je fais une nette distinction entre l'administration, réputée être au service du citoyen et la bureaucratie dont l'administré devient son auxiliaire, pour faire une grande partie de son travail, comme le bœuf est l'auxiliaire du laboureur… La bureaucratie est une institution froide, dirigée par des ronds de cuir en partie sadique, cupide, véreux, prétentieux. Les éléments de cette institution informelle possèdent d'autres caractéristiques communes d'avoir peu de formation, sans trop de caractère et encore moins d'humanité... Il importe que ses objectifs et ses intérêts soient satisfaits. Une bureaucratie chargée de dossiers contenant autant de paperasses saturées d'encre, de cachets humides multicolores et de signatures aussi inutiles que la déforestation de l'Amazonie, sinon de satisfaire les besoins d'une bêtise monumentale : la soif de pouvoir et la cupidité, généralement motivés par la satisfaction d'un égo monumental, comme seuls les Méditerranéens en général en possèdent et certains de nos compatriotes en particulier.
Les interdits et l'impunité, sources de la corruption
Comme évoqué, la corruption est un fléau qui s'est glissé depuis les débuts de l'indépendance dans le corps politique (avec notamment l'instauration de l'autorisation de sortie du territoire, instaurée en 1967), puis a progressivement touché tout le corps social. Ceux qui se sont défendus de ce mal incommensurable, et il en existe beaucoup, ont, certes, conservé leur honneur et leur dignité intacts, mais ils ont rejoint définitivement les rangs des bannis, même s'il fut un personnage de haut rang ou de premier plan. La bureaucratie a tout le temps pour elle, mais le citoyen n'en dispose pas d'autant. Du coup, pris en faute, à laquelle il a été souvent acculé, il consent à se plier aux exigences du système et se livrer à des compromissions contraires à sa conscience, tant de fois chatouillée qu'elle finit par être immunisée ; en cause l'absence de tous les attributs d'un Etat véritable, en l'espèce : la force de la loi, la puissance publique, la manifestation de la vérité et l'application de la justice, en cas de nécessité ; autant d'arlésiennes absentes de la pratique de tous les jours. Et lorsqu'on daigne afficher des lois, elles sont interprétables à loisir, selon les poids spécifiques et l'importance de chacun, auxquels les plus faibles ne peuvent y recourir, même lorsqu'ils sont dans leur bon droit. Les sbires et autres petits bureaucrates, profitant de lois et règlements ineptes, pour se donner un peu de considération et pas mal d'argent, sont, certes, condamnables, mais ceux qu'ils faut criminaliser surtout ce sont certainement leurs responsables et audessus d'eux le législateur, détenteur de ce pouvoir insensé de faire des lois et règlements dont personne n'en connaît l'existence parce qu'il arrive parfois qu'un décret d'application n'est pas paru ou qu'une circulaire «non publiable» a pris à contre-pied le contenu de la loi... C'est-à-dire que ces textes contenant des directives sont pondus pour le seul usage du bureaucrate, lequel en fera l'usage qu'il veut, parfois davantage conforme aux intérêts sordides des agents que ceux des citoyens. Si, sous d'autres cieux, celui qui n'est pas touché par la corruption est considéré comme incorruptible, en Algérie cela devient une tare et le sujet est catalogué de tous les noms : «mauvais caractère», «infréquentable», «rebelle», quand il n'est pas traité de contre-révolutionnaire, de réactionnaire, etc., selon un lexique officiel apprêté. Frappé d'un tel malheur, parce que le système n'est pas arrivé à l'«enrôler» ou le mettre au pas, il sera mis au ban avec inévitablement une étiquette collée au dos, comme autrefois dans la Rome antique étaient proscrits sans jugement les opposants au régime du Triumvirat. Son mode opératoire : les interdits avec pouvoirs discrétionnaires accordés aux bureaucrates d'interpréter librement et en toute impunité la loi... Pris au piège et sans recours aucun, il ne reste à l'individu qu'à implorer le ciel ou faire appel à la formule des trois P (piston, pognon, pote), déjà évoquée. Le problème sans cesse posé par la bureaucratie a donné lieu à la constitution de plusieurs commissions et décisions molles des décideurs pour venir à bout de ce véritable fléau social.
Genèse des commissions de lutte contre la bureaucratie
Déjà, sous le régime de H. Boumediène, un comité de réflexion avait été constitué en 1976, chargé de se pencher sur ce fléau social, suite, entre autres, aux scandales nés du formalisme outrancier instauré autour de la délivrance des passeports et de l'autorisation de sortie du territoire national... Il semble que nos compatriotes aient la mémoire courte, mais pour ceux qui s'en rappellent encore, l'obtention de ces pièces de voyage était soumise à de tels tracas bureaucratiques que la pratique du pot-de-vin (chippa) s'était imposée pour se généraliser suivant des barèmes bien établis et selon le caractère d'urgence de la demande de sortie d'Algérie. C'était une armée d'intermédiaires de la bureaucratie qui manageait la délivrance de ces documents : la délivrance de l'autorisation de sortie se monnayait pour la bagatelle de 300 à 500 DA, selon l'urgence et le passeport entre 200 et 400 DA… Valeur à multiplier par mille pour trouver l'équivalent/dinar d'aujourd'hui. Au lendemain de sa désignation à la tête de l'Algérie, Chadli Bendjedid, alors secrétaire général du Parti et chef de l'Etat, avait constitué en 1981 une autre commission dont le rôle consistait à faire un état des lieux sur ce que l'on avait à l'époque qualifié de «maux sociaux». Ainsi, un diagnostic et des propositions de lutte contre la bureaucratie devaient résulter des travaux de cette commission qui avait émis des suggestions… propres à éradiquer ce phénomène destructeur du destin commun et de ce qui restait comme vestiges d'administration. Au grand désespoir des bureaucrates, l'autorisation de sortie ayant été purement et simplement supprimée et le formalisme entourant la délivrance du passeport était nettement allégé, avec en prime une allocation touristique accordée une fois par an à tous les citoyens algériens désireux de se rendre à l'étranger. C'était une avancée majeure à l'époque pour un peuple frustré par les pénuries de toutes sortes de produits et privé en plus d'aller se «ventiler» un peu à l'étranger, s'il en avait envie… Par rapport à son prédécesseur, le nouveau président avait fait une véritable révolution par ce geste de bonne volonté, ce qui lui avait valu la sympathie des Algériens dont beaucoup avaient applaudi ces mesures ; vues d'un très mauvais œil par les bureaucrates qui enregistraient autant de manques à gagner et par les barons des pénuries qui perdaient gros avec l'instauration du PAP (programme anti-pénurie)… A son tour, Mohamed Boudiaf, le premier président du Haut-Comité de l'Etat, avait à l'esprit le phénomène bureaucratique auquel il entendait «livrer une lutte sans merci», selon ses propres termes confiés à un ami, le regretté Mokhtar Boutaleb, ancien membre de la Ligue des droits de l'homme. Connaissant la détermination de l'homme, qui a connu le sort que l'on sait, il était certain qu'il serait parvenu à un certain résultat, à défaut d'éradiquer totalement le mal dont souffrait la société algérienne et qui s'est amplifié durant la décennie dite rouge, au point qu'il n'échappe plus aux Algériens que toute démarche, même pour un juste droit, doit conduire nécessairement à l'intervention de proches, des relations ou de connaissances, ce qui est appelé communément «el mâarifa» (connaissances), «khait» (un fil conducteur, piston) ou bien «douzen» (flouss), quand il s'agit de mettre la main à la poche. A sa prise de fonction, en tant que chef de l'Etat, le général Liamine Zeroual s'était également préoccupé du fléau constitué par la bureaucratie et en ce sens des médiateurs de la République furent nommés, comme recours social à tous les problèmes vécus par les citoyens dans leur quotidien affreux… Le travail fait par ces médiateurs, même s'il n'était pas parfait, a quand même produit un certain résultat, dans la mesure où le pouvoir bureaucratique commençait à perdre de sa superbe, de crainte d'être confronté à ce contrepouvoir naissant. A la surprise générale, cette institution n'a pas survécu à son initiateur, puisque le Macc profitera du premier changement venu pour faire oublier jusqu'à l'existence de ce corps institutionnel… En s'installant à la tête de la présidence de la République, le président Abdelaziz Bouteflika avait institué un autre groupe de travail, dans le cadre de la commission Sbih, et dont les conclusions rejoignaient celles précédemment remises à ses prédécesseurs. Mais depuis lors, non seulement le rôle protecteur du citoyen par l'Etat fut amoindri, mais celui de la bureaucratie amplifié et l'impunité de ses sbires généralisée, à telle enseigne que le système, n'ayant jamais été autant puissant, a désormais la bride sur le cou. Même si, il faut le reconnaître, de nombreux élus, hauts responsables, hommes portant l'uniforme, gens assermentés, etc., sont mis en examen (petite partie visible de l'iceberg), pour diverses affaires judiciaires liées à des abus d'autorité, de corruption, de détournements et de dilapidation de deniers publics, etc., mais combien le système compte de gens qui se tiennent par la barbichette ' Ils ne se comptent plus. Ce sont ces nombreuses questions qui posent toute la problématique de l'existence virtuelle de l'Etat, du rôle de l'informel initié par le système, de la dissolution de l'administration étouffée par la bureaucratie, de l'effacement de la fonction de fonctionnaires au profit de celle de sbires, cooptés parfois à des postes de décision stratégiques. Dès lors qu'aucune volonté politique ne peut s'exercer contre ces fléaux socioéconomiques, destructeurs du destin commun, n'est-ce pas donner raison à toutes ces voix qui s'élèvent depuis toujours pour dire que l'Algérie n'a pas pu se doter d'un Etat digne de ce nom, avec des directions politiques en mesure de faire fonctionner convenablement l'administration ' Mais apparemment, ces organes et ressorts réputés être ceux d'un Etat républicain étaient destinés beaucoup plus à servir la pseudo-révolution (devenue au fil du temps un système aux pouvoirs surnaturels et démoniaques) et le pouvoir des bureaux (bourreaux) par elle instauré. N'était-ce pas le vœu des hommes forts de la République algérienne démocratique et populaire naissante à l'indépendance, ces inspirateurs de la Charte d'Alger du parti FLN en 1964, de faire en sorte que les «militants», les «masses laborieuses», la justice, l'armée, les forces de l'ordre, etc., enfin toutes les forces vives soient au service exclusif de la «révolution» ' Voilà comment l'Etat, censé être républicain, le peuple supposé être libre et son administration responsable de l'exécution de ses missions, se sont retrouvé aliénés au lendemain de l'indépendance par une «révolution» dévastatrice ; poussant ainsi des centaines de milliers d'Algériens à aller chercher sous d'autres cieux un peu d'ordre, une meilleure qualité de vie et un statut de citoyen ayant un minimum de droits. Ces derniers temps, pour faire illusion devant la grogne contre la bureaucratie et les maux sociaux qui gangrènent le pays, on a cru utile de créer des sites en ligne, comme le portail e-citoyen, elmouwatin.dz, lancé en juin 2010, à l'instar de beaucoup d'autres comme e-commune ou e-santé, présentés en grande pompe comme des sortes de «guichet unique», avec pour principale mission de renseigner et d'informer les citoyens. Ainsi, de nombreux textes de réglementation, «liens utiles» et autres annuaires et guides, en ligne et en édition papier, guident la navigation du citoyen. Et chaque service renvoie directement vers la page du site concerné… Or, sous d'autres cieux, l'intérêt de tels sites n'est pas seulement d'énumérer les textes de loi, les droits et devoirs du citoyen, mais bien de lui permettre d'obtenir (si besoin est) ses documents (acte de naissance, certificat de résidence, redevances et factures), et d'une manière générale toutes la paperasse autant redondante qu'inutile (dont la bureaucratie gourmande en a fait sa raison d'être et son pain béni), à partir de son ordinateur, sans devoir se déplacer… Mais nulle part sur ces sites, il n'est affiché la volonté politique et administrative de répondre aux questions lancinantes posées par des millions d'Algériens : en l'espèce, savoir comment ne plus se faire renvoyer d'un bureau à un autre ' Comment faire pour limiter la redondance de papiers à présenter, d'autant que les administrations les possèdent à un titre ou un autre ' Quels sont les recours possibles, lorsqu'un citoyen est victime d'un abus de pouvoir ou n'est pas satisfait du service, en dehors de ces registres de doléances d'aucune utilité, dès lors qu'aucun contrôle citoyen ne s'exerce sur les suites à donner… La volonté politique algérienne relève de la cryptozoologie, science s'occupant d'espèces animales n'ayant jamais existé ou dans la réalité est sujette à caution, comme le serpent de mer dont tout le monde parle sans que personne ne l'ait vu, en dehors de témoignages devenant à la longue des mythes. Les Algériens croiront à cette volonté le jour où le «mythe» prendra une forme réelle, matérialisé par l'instauration de véritables contre-pouvoirs susceptibles de lui apporter la contradiction politique !


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