Système d'information : l'américain IBM ambitieux en Algérie Economie : les autres articles

La modernisation des systèmes d'information des entreprises et des administrations algériennes intéresse IBM, le géant américain de l'informatique, inventeur du PC, selon Hamid Djaballah, directeur général de la «filiale» algérienne depuis mars dernier.
«IBM est au c'ur des problématiques de la ville. Les systèmes d'information actuels sont vieux et en retard. Et nous disposons d'une expertise reconnue et acquise au fil des ans», a déclaré M. Djaballah, avant-hier, au cours d'une conférence de presse organisée à l'hôtel Sofitel, à Alger. Selon lui, IBM peut aider les responsables municipaux et les dirigeants d'entreprise à accroître la «vitalité et la compétitivité des environnements urbains». Il citera quelques exemples dans certaines villes, notamment à Rabat, Nairobi, Stockholm, New York et Rio de Janeiro. D'après M. Djaballah, 90% des banques dans le monde sont clientes d'IBM.
En Algérie, celui-ci développe et commercialise des solutions technologiques intégrées, adaptées au métier de ses clients dans tous les secteurs d'activité et s'appuie sur une vingtaine de partenaires locaux. IBM s'investit aussi dans les relations universitaires en Algérie et souhaite, selon son premier responsable, «être le partenaire d'une éducation en mouvement». Son bureau de liaison, rouvert en 2007, à Alger, a déjà réalisé de nombreux workshops autour d'un nouveau programme intitulé «IBM Academic Initiative», au niveau de plusieurs universités algériennes.
La multinationale américaine ambitionne aussi d'accompagner les PME-PMI algériennes. «Notre stratégie est pragmatique. Nous souhaitons offrir aux PME-PMI des solutions qui soient accessibles financièrement et qui répondent aux besoins fonctionnels», a souligné M. Djaballah en s'appuyant sur un réseau de relais dans le pays. En 2011, le fournisseur de solutions matérielles et logicielles, qui emploie plus de 400 000 salariés, a dédié 5% de son chiffre d'affaires (107 milliards de dollars) à la recherche et au développement,
soit 6 milliards de dollars. Il a déposé plus de 6000 brevets, classant IBM pour la 19e année consécutive en tête des entreprises les plus innovantes dans le monde.