Evolution - Des tentatives d'amorcer le dialogue entre les parties sont lancées ici et là.
Le Premier ministre syrien a appelé toutes les composantes du peuple syrien à «s'engager dans un processus politique sur le territoire national». Un engagement qui vise «à mettre un terme à la crise, conformément à la vision politique récemment mise en avant par le Président Bachar El Assad».
Waël El Halqi a tenu ces propos hier dimanche, lors d'une réunion du cabinet diffusée en direct sur les chaînes de télévision d'Etat. Au cours de cette réunion, M. El-Halqi a déclaré que son gouvernement avait donné des garanties pour assurer le succès du processus politique, et il a notamment souligné que «personne ne serait exclu du dialogue».
Le gouvernement s'efforce de mettre sur pied le programme politique sur le territoire syrien et considère avec le plus grand sérieux la mise en route d'un dialogue national, a indiqué le Premier ministre, qui a ajouté que le projet politique proposé par le Président Assad était basé sur des «objectifs nationaux». De son côté, le président du Parlement syrien Jihad El Laham a souligné que le dialogue national constituait le fondement du programme politique. «Nous devrions tous travailler dans ce cadre de travail pour résoudre la crise», a-t-il dit. «Nous sommes confrontés à un ennemi qui s'est infiltré dans le pays avec l'aide de puissances étrangères», a encore indiqué M. El-Laham. «Nous sommes face à un grand défi pour préserver l'unité de la Syrie et la dignité des citoyens», a-t-il poursuivi. Par ailleurs, le médiateur international pour la Syrie a invité hier dimanche, l'opposition et une délégation «acceptable» du régime de Damas à entamer un dialogue sous les auspices de l'ONU. «Si un dialogue est entamé dans l'un des sièges des Nations unies entre les deux partie - opposition et régime - cela constituerait un début de sortie du tunnel obscur dans lequel se trouve la Syrie», a affirmé Lakhdar Brahimi, dans une conférence de presse au Caire. M. Brahimi, qui s'exprimait aux côtés du chef de la Ligue arabe Nabil El-Arabi, n'a pas précisé de lieu spécifique pour la tenue de telles négociations. Il a estimé que l'offre de dialogue sous condition avec des représentants du régime lancée par le chef de l'opposition, Ahmed Moaz El-Khatib, «était toujours sur la table et le restera». «L'initiative de M. Khatib de dialoguer avec le régime syrien a ouvert une porte et a défié le gouvernement syrien de mettre en 'uvre ce qu'il répète sans cesse, qu'il est prêt au dialogue et à une solution pacifique», a ajouté M. Brahimi. Fin janvier dernier, M. Khatib avait affirmé qu'«en signe de bonne volonté», il était «prêt à des discussions directes avec des représentants du régime qui n'ont pas de sang sur les mains», pour mettre fin à un conflit qui a fait 70 000 morts depuis le début de la révolte contre le régime en mars 2011. Damas avait répondu être prêt au dialogue mais sans «conditions préalables». L'opposition insiste pour que tout dialogue exclue le président Bachar El Assad et les piliers de son régime et qu'il aboutisse nécessairement à leur départ. Le bras de fer continue.
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Posté Le : 18/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I
Source : www.infosoir.com