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Syrie : Le CNS rejette toute négociation avec le régime International : les autres articles



Syrie : Le CNS rejette toute négociation avec le régime International : les autres articles
Le président du Conseil national syrien (opposition), Burhan Ghalioun, a refusé hier «toute négociation avec le gouvernement syrien avant le départ du président Bachar Al Assad».
Suite à l'annonce hier par Moscou de l'accord donné par les autorités syriennes à des négociations informelles à Moscou avec l'opposition syrienne, M. Ghalioun a indiqué que «la démission d'Al Assad est une condition pour toute négociation sur la transition vers un gouvernement démocratique en Syrie». «Si les Russes veulent une solution négociée à la situation dramatique dans le pays, ils doivent admettre qu'Al Assad doit partir», a-t-il ajouté. Le chef du CNS s'est dit, par ailleurs, confiant que les discussions hier au Conseil de sécurité de l'ONU sur le plan arabe de sortie de crise syrienne seront couronnées de «succès», exhortant les Russes à adopter une «position réaliste» sur le dossier syrien.
La Russie, allié traditionnel de Damas, refuse de soutenir une résolution présentée aux Nations unies par les Européens et des pays arabes sur la crise en Syrie, appuyant l'appel de la Ligue arabe pour un départ de Bachar Al Assad. Moscou a proposé son propre projet de résolution à l'ONU qui fait porter la responsabilité des violences aussi bien sur le pouvoir que sur l'opposition en Syrie, une option rejetée par les pays occidentaux. Moscou et Pékin avaient déjà mis leur veto en octobre à une précédente résolution dénonçant la répression sanglante de la révolte populaire en Syrie, qui a fait au moins 5400 morts depuis mars 2011, selon l'ONU.
Le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé hier que les autorités syriennes étaient d'accord pour entamer des discussions informelles avec l'opposition syrienne à Moscou. «Nous avons déjà reçu une réponse positive des autorités syriennes (...) Nous espérons que les opposants donneront leur accord dans les jours qui viennent», avait ajouté le ministère.


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