Algérie

Syrie : L'engrenage fatal



Syrie : L'engrenage fatal
Le scénario bien élaboré de la «chute du régime» prépare la voie à une intervention occidentale cousue de fil blanc. Bachar El Assad subira-t-il le sort du Libyen Kadhafi ' Dans ses moindres manifestations, le scénario bien élaboré de la «chute du régime» prépare la voie à  une intervention occidentale cousue de fil blanc. Serait-ce alors le début de l'engrenage de la violence qui a happé nombre de pays candidats au «printemps arabe»Â ' Le «message fort» des traditionnels coalisés, en première ligne en Libye, reproduit un air de déjà vu qui ne laisse aucun doute sur leurs motivations politiques. Avec l'Allemagne et le Portugal, le couple franco-britannique tentent de faire circuler un projet de condamnation de la Syrie et se mobilise pour l'empêcher de reconquérir, en mai, son siège au Conseil des droits de l'homme de l'Onu. «Il s'agit notamment de travailler avec nos partenaires au Conseil de sécurité des Nations unies afin d'envoyer un message fort aux autorités syriennes leur signifiant que les yeux de la communauté internationale sont tournés vers la Syrie, et avec nos partenaires de l'UE et de la région sur la  possibilité de mesures supplémentaires», a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague. Ce projet de déclaration pourrait àªtre rendu public, aujourd'hui, si les quinze pays du Conseil de sécurité parviennent à  un accord unanime, a indiqué un diplomate sous couvert de l'anonymat. Mais, des analystes restent sceptiques sur la réédition de la solution libyenne qui est motivée par le niet incontournable de la Russie notamment réfractaire à  toute forme d'ingérence étrangère et la position de la Ligue arabe échaudée par les dépassements et les multiples violations de la résolution 1973 transformée en base d'agression et d'occupation. Dans l'œil du cyclone, le régime de Bachar El Assad tente de remettre de l'ordre dans la maison ébranlée. Au banc des accusés, Damas a durement sévi dans les principaux foyers de protestation. A Deraa où 25 personnes ont été tuées, à  Al-Maadamiyeh et à  Douma. Depuis le début du mouvement de contestation, entamée le 15 mars, le bilan meurtrier s'élève à  390 morts dont 160 environ ont été enregistrés depuis la levée de l'état d'urgence, décidée le 21 avril. La main de fer de Damas se légitime par la volonté d'éradication des «gangs criminels armés» et en réponse «aux appels au secours lancés par les habitants pour mettre fin aux actes de sabotage et d'assassinat commis par les groupes terroristes extrémistes» dont plusieurs membres ont été arrêtés. Qui arrêtera cette spirale infernale '


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)