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Syrie : entre les exigences de Kofi Annan et le pessimisme d'Alain Juppé International : les autres articles



Syrie : entre les exigences de Kofi Annan et le pessimisme d'Alain Juppé                                    International : les autres articles
Alors que des violences ont encore émaillé hier le pays avec 21 morts suite à un assaut à Douma par les forces gouvernementales, Kofi Annan, émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue Arabe sur la Syrie, par la voix de son porte-parole, a déclaré s'attendre à ce que le gouvernement syrien et l'opposition mettent en place un cessez-le-feu complet dans les 48 heures après le 10 avril.
«Ce que nous attendons le 10 avril, c'est que le gouvernement syrien ait terminé le retrait de ses troupes, a-t-il dit, et à partir de ce moment, commence une période de 48 heures, durant laquelle il y aura un arrêt total de toutes les formes de violences par toutes les partie, ce qui inclut le gouvernement syrien et l'opposition syrienne». Toujours selon le porte-parole de Kofi Annan, les Syriens «disent avoir commencé à retirer des troupes de certaines zones», tout en précisant que «le processus de vérification de ces informations était en cours». Depuis sa nomination, Kofi Annan s'était adressé deux fois au Conseil de sécurité de l'ONU. Il avait annoncé que Damas avait accepté de procéder à la mise en 'uvre de son plan de paix avant le 10 avril en procédant au retrait notamment de ses forces dans les villes rebelles.
Par ailleurs, Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, lors d'une rencontre avec la presse anglo-américaine à Paris, commentant la position de Damas concernant le plan de paix intersyrien, s'est interrogé ainsi : «Est-ce qu'on peut être optimiste ' Je ne le suis pas parce que je pense que Bachar Al Assad nous trompe. Il feint d'accepter le plan de Kofi Annan, le plan en six points mais en même temps, il continue à utiliser la force.» La pression se renforce donc autour de Damas, même si le régime syrien ne bénéficie pas de la confiance de la diplomatie française. Toujours est-il que le Conseil de sécurité de l'ONU a entériné la date limite du 10 avril, demandant à Damas de «respecter cette échéance pour cesser ses principales opérations militaires et à l'opposition de faire de même au plus tard le 12 avril prochain».


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