Algérie

Syrie - Des rebelles blessés hospitalisés en Israël



Syrie - Des rebelles blessés hospitalisés en Israël
Des rebelles syriens blessés sont transportés dans la plus grande discrétion à travers la ligne de front passant par le plateau du Golan pour être hospitalisés en Israël.L'Etat hébreu refuse d'accepter des réfugiés venant d'un pays avec lequel il est, depuis la guerre du Kippour en 1973, techniquement en état de belligérance.
Mais il soigne des blessés de la guerre civile syrienne et, toujours soucieux d'améliorer son image négative dans les opinions publiques arabes, les Israéliens n'en font pas mystère.
Certes, les blessés bénéficient dans les hôpitaux israéliens d'excellents soins médicaux mais le voyage à travers la frontière n'est pas de tout repos pour ceux qui redoutent par dessus tout que leur entourage subisse les foudres des partisans du président Bachar al Assad.
Par crainte de représailles contre leurs proches, les Syriens soignés en Israël et qui ont accepté de témoigner ont demandé à ne pas être identifiés nommément.
L'hôpital de Nahariya a accueilli plus de 80 patients syriens depuis le mois de mars, date à laquelle Tsahal a commencé à accepter des blessés parvenant à franchir la frontière.
L'armée israélienne reste, elle aussi, muette sur la manière précise dont sont acheminés et pris en charge les blessés. Elle ne dit pas davantage s'il existe une sorte de coordination avec la rébellion syrienne sur le sujet.
Tsahal a installé un hôpital de campagne sur une crête qui domine un groupe de villages syriens. On y entend fréquemment des coups de feu et des explosions venus du territoire syrien.
Certains blessés syriens viennent s'y faire soigner avant d'être renvoyés. D'autres sont orientés sur des hôpitaux situés en Israël.
Les autorités israéliennes se gardent quant à elles de divulguer le chiffre global des blessés syriens soignés dans tous ses hôpitaux.
Le personnel médical israélien assure ne faire aucune distinction parmi les patients. "La médecine ne connaît aucune frontière, couleur de peau ou nationalité", souligne Oscar Embon, directeur général du Centre médical Zev. "Tout le monde est traité ici sur un pied d'égalité et j'en suis très fier".
Reuters


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)