Algérie

Syrie : Damas divise le Conseil de sécurité



Les Quinze ont tenté, hier, pour la troisième journée de suite, de s'entendre sur une position commune à  adopter envers la Syrie, un pays transformé depuis le 15 mars dernier en théâtre d'un véritable bain de sang. En vain. Les divisions persistent. Même si Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, n'hésite plus à  déclarer que le président syrien Bachar al-Assad a «perdu toute légitimité». Des propos qui rappellent ceux tenus sur la Libye. La Russie et la Chine, deux membres permanents du Conseil qui soupçonnent les Occidentaux qui ont imposé mardi des sanctions contre cinq nouveaux proches d'Al Assad, dont le ministre de la Défense et émis en circulation un nouveau projet de résolution dans la même lignée que le texte rejeté il y a deux mois par le Conseil, de vouloir mettre en place une intervention militaire comme celle actuellement en Libye,  menacent d'apposer le droit de veto. Le Brésil, l'Afrique du Sud et l'Inde ont fait savoir aux va-t-en guerre qu'ils s'opposent à  une résolution et à  une déclaration. Sana, l'agence officielle syrienne, accuse des «gangs terroristes armés» de semer le trouble dans la ville et de terroriser les habitants, justifiant  l'intervention des forces de l'ordre et de l'armée pour mettre fin à  leurs agissements.


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