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Syrie : Ban Ki-moon et Lakhdar Brahimi réitèrent leurs appels à la communauté internationale pour résoudre la crise



Syrie : Ban Ki-moon et Lakhdar Brahimi réitèrent leurs appels à la communauté internationale pour résoudre la crise
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le représentant de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, ont réitéré vendredi leur appel à la communauté internationale pour qu'elle redouble d'efforts afin de mettre fin au conflit en Syrie.
Le chef de l'ONU a ainsi annoncé qu'il se rendrait prochainement dans des camps de réfugiés syriens en Jordanie et en Turquie, tout en appelant la communauté internationale à prêter un soutien plus conséquent à M. Brahimi.
"Nous ne pourrons y parvenir que si toutes les parties prenantes prennent les mesures nécessaires et si les actions de la communauté internationale, en particulier du Conseil de sécurité, vont dans la même direction", a déclaré M. Ban lors d'une réunion informelle de l'Assemblée générale, à laquelle participait également M. Brahimi qui est venu faire devant les Etats membres un compte-rendu de son exposé présenté la veille au Conseil de sécurité.
"Si nous appuyons M. Brahimi de façon unanime, il est encore possible d'éviter le pire et d'envisager le retour de la paix en Syrie", a plaidé le secrétaire général.
Pour sa part, le représentant de l'ONU et de la Ligue arabe a fait état d'une situation sécuritaire qui ne cessait de ses détériorer, soulignant que les "combats, de plus en plus intenses, s'étendaient désormais à l'ensemble de la Syrie". M. Brahimi a affirmé qu'il n'existait que deux scénarios envisageables en Syrie.
Le premier, a-t-il expliqué, est que "soit le processus politique mène à la fin de la tragédie actuelle, avec la création d'une Syrie nouvelle, respectueuse des aspirations légitimes du peuple syrien à la dignité, la liberté, la démocratie, la justice sociale et l'égalité de tous les citoyens en préservant la souveraineté et l'unité du pays".
Quant au second scénario, a-t-il prévenu, "c'est le risque de voir la Syrie devenir un Etat défaillant avec toutes les conséquences dramatiques que cela aura pour le pays lui-même, la région et la paix et la sécurité internationale".
M. Brahimi a affirmé que les parties prenantes en Syrie devraient s'engager en faveur d'un processus politique, soulignant qu'"avec la rupture des relations du régime de Bachar Al-Assad avec la plupart des pays dans la région, elles ne pourront pas convenir seules d'un plan de paix réalisable dans un avenir proche".
Nous nous retrouvons donc face à cette organisation, les Nations unies, et en particulier son Conseil de sécurité. Même si ce dernier a échoué, jusqu'à présent, à trouver un consensus sur une feuille de route viable pour la Syrie, je reste néanmoins convaincu que c'est ici et seulement ici, qu'un processus de paix crédible peut être élaboré", a conclu M. Brahimi.
Concernant la situation humanitaire, une équipe du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), dépêchée cette semaine à Homs, a confirmé que des milliers de personnes déplacées vivaient sur place dans des conditions déplorables.
De nombreuses personnes ont trouvé refuge dans des collectivités non chauffées, la moitié des hôpitaux de la ville sont hors service et de graves pénuries de posent pour les articles de première nécessité (médicaments, vêtements).


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