Algérie

Syrie: aide et armes réclamées par l'opposition, combats près de Damas


Syrie: aide et armes réclamées par l'opposition, combats près de Damas
La Coalition nationale syrienne a réclamé lundi, lors d'une réunion internationale à Paris, un soutien financier et des armes, tandis que de violents combats se déroulaient dans le sud de Damas. "Le peuple syrien livre actuellement une bataille sans merci. Le temps n'est pas de notre côté et la poursuite de ce conflit ne peut qu'entraîner une catastrophe pour la région et pour le monde", a déclaré Riad Seif, vice-président de la Coalition, à l'ouverture de la rencontre organisée par la France. "Nous ne voulons plus de promesses qui ne seront pas tenues", a-t-il ajouté face aux diplomates et hauts fonctionnaires d'une cinquantaine de pays. "La Syrie a besoin de milliards de dollars. Mais il nous faut un minimum de 500 millions de dollars pour avoir la possibilité de mettre sur pied un gouvernement", que réclame la communauté internationale, a déclaré de son côté George Sabra, dirigeant du Conseil national syrien, principale composante de la coalition. Dans un entretien lundi à un magazine américain, le président américain Barack Obama avoue une certaine hésitation quant à savoir si les Etats-Unis doivent, ou pas, intervenir en Syrie. Il explique être "aux prises" avec cette décision. Sans donner de réponse. "Nous avons besoin d'armes, d'armes et d'armes", a martelé George Sabra à Paris. Jusqu'à présent, les Occidentaux se refusent à en livrer par peur qu'elles ne tombent entre les mains de groupes jihadistes en Syrie. Un embargo européen sur les armes vers la Syrie doit être réexaminé fin février à Bruxelles mais sa levée partielle ou totale doit être votée à l'unanimité, a rappelé un responsable du Quai d'Orsay en marge de la conférence."Face à l'écroulement d'un Etat et d'une société, ce sont les groupes islamistes qui risquent de gagner du terrain si nous n'agissons pas comme nous le devons. Nous ne devons pas laisser une révolte qui avait démarré comme une contestation pacifique et démocratique dégénérer en affrontements de milices", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. "Cette conférence a un but concret: donner les moyens à la Coalition nationale syrienne d'agir", a-t-il ajouté. "Cela passe par des fonds, des aides de toutes sortes. Des promesses ont été faites, certaines ont été honorées, pas toutes, loin de là". Lors de la réunion des Amis du peuple syrien le 12 décembre à Marrakech, plus de cent pays arabes et occidentaux avaient reconnu, dans le sillage de Paris, la Coalition nationale syrienne comme le "représentant légitime du peuple syrien". Un total de quelque 145 millions (BIEN: millions) de dollars avait été promis. Mais l'opposition syrienne a du mal à gagner la confiance internationale, qui s'interroge sur sa représentativité et sa capacité à s'organiser.
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