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Syrie Moscou contre tout délai et ultimatum pour le plan Annan



Syrie                                    Moscou contre tout délai et ultimatum pour le plan Annan
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, s'est dit hier opposé à tout 'délai' ou 'ultimatum' pour l'application par Damas du plan de paix de Kofi Annan, au lendemain d'une réunion dimanche des 'Amis du peuple syrien' appelant à fixer une 'date limite' au régime syrien. 'Les ultimatums et les délais artificiels sont rarement utiles', a déclaré M. Lavrov à la presse pendant un déplacement en Arménie. Il a estimé que ce n'était pas à la conférence des pays 'amis du peuple syrien', qui a eu lieu à Istanbul, de juger l'application du plan Annan, mais au Conseil de sécurité de l'ONU. 'Kofi Annan a reçu un mandat du secrétaire général des Nations unies et du Conseil de sécurité, et ce sera au Conseil de sécurité de juger qui applique et comment ses propositions', a poursuivi M. Lavrov. La Russie et la Chine ont déjà bloqué deux résolutions à l'ONU condamnant la répression du mouvement de contestation en Syrie, qui a fait quelque 10.000 morts depuis un an, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Le plan de M. Annan, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, préconise la cessation de toutes formes de violence par toutes les parties en Syrie sous supervision de l'ONU, la fourniture d'une aide humanitaire et la libération des personnes détenues arbitrairement. Selon ce document, accepté par Damas, c'est au régime du président Bachar Al-Assad de faire 'le premier pas' en entament le retrait de ses troupes, a rappelé le ministre russe hier. 'Le gouvernement syrien est obligé de faire le premier pas (...) et d'entamer le retrait des soldats, mais si ce n'est pas suivi rapidement d'actions analogues de la part de ceux qui combattent les forces gouvernementales, alors, je pense, qu'il n'y aura pas de résultat', a-t-il dit. Moscou, allié depuis l'époque soviétique de Damas, un important acheteur d'armements russes, a accusé les Occidentaux de tenir pour seul responsable du conflit le régime de Bachar Al-Assad et d'ignorer que les insurgés comptent dans leurs rangs des extrémistes.
R. I./Agences


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