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Lutte n Barack Obama a annoncé l'envoi de 250 soldats américains supplémentaires en Syrie pour aider à combattre l'EI.«A l'heure actuelle, la menace la plus urgente pour nos nations, c'est l'EI et c'est la raison pour laquelle nous sommes unis dans notre détermination à le détruire», a déclaré le président américain lors d'une visite à Hanovre en Allemagne.«Un petit nombre de membres des opérations spéciales américaines au sol sont déjà présents en Syrie et leur expertise a été essentielle pour permettre aux forces locales d'exclure l'EI de certaines zones-clés», a estimé M. Obama, s'appuyant sur ce «succès» pour justifier l'envoi de soldats supplémentaires. «J'ai approuvé le déploiement de jusqu'à 250 militaires américains supplémentaires, notamment des forces spéciales, en Syrie», a-t-il déclaré. Ils doivent participer à «l'entraînement et l'assistance des forces locales» contre l'EI. Dans le même contexte, la détérioration de la situation en Syrie a été au centre d'un mini-sommet dimanche à Hanovre entre M. Obama, la chancelière allemande Angela Merkel, les chefs de gouvernement britannique et italien ainsi que le président français. Tous ont déploré les «violations dramatiques» du cessez-le-feu entre le régime et les rebelles, huit semaines après son entrée en vigueur, et jugé que la «poursuite» des négociations à Genève était la seule «solution», selon les termes de Mme Merkel. «Le grand défi du combat contre l'EI demeure, même si nous engrangeons des succès» dans ce combat, a souligné la chancelière. Les dirigeants «ont appelé toutes les parties à respecter la trêve (...) et à contribuer au succès des accords de Genève», a souligné la Maison-Blanche dans un communiqué. Selon Downing Street, ils ont insisté sur la nécessité de «soutenir les discussions politiques en vue de mettre fin à la guerre». M. Obama a d'ailleurs, appelé dimanche dernier, à «rétablir» le cessez-le-feu, précisant s'être entretenu récemment à ce sujet avec son homologue russe Vladimir Poutine. «Nous pouvons faire pression, internationalement, sur toutes les parties en présence (...) pour qu'elles s'assoient à une table et tentent de négocier une transition», a estimé M. Obama, citant la Russie et l'Iran - principaux soutiens du Damas - ainsi que l'opposition modérée syrienne. «La situation des pourparlers pourrait être bien meilleure si l'une des délégations de l'opposition n'avait pas quitté temporairement Genève», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.




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