Algérie - Revue de Presse

Syndrome néphrotique aigu à Sidi Bel-Abbès



Un virus transmis par les rongeurs à l’origine La direction de la Santé de Sidi Bel-Abbès vient de rendre public un communiqué concernant les premiers résultats des examens faits à l’institut Pasteur. Les résultats en question révèlent que «c’est une infection virale (virus à ARN positif) qui est à l’origine de l’apparition du syndrome néphrotique aigu». «Les hypothèses ainsi émises demandent, ajoute le communiqué, à être confirmées afin de déterminer la nature exacte de ce virus transmis à l’homme généralement par les rongeurs». L’infection due au virus HANTAAN, connu surtout en Amérique du Nord, en Asie et plus récemment en Europe de l’Est, en Scandinavie, en Grèce et en France, cause généralement des céphalées, des nausées et des vomissements, une protéinurie, une hématurie et une insuffisance rénale, transmis à l’homme par les rongeurs. Ce type de maladie, qui a frappé la wilaya de Sidi Bel-Abbès depuis une quinzaine de jours, est très rare dans nos contrées et n’a jamais été signalé auparavant en Algérie. Aujourd’hui, le virus existe bel et bien chez nous, ayant trouvé même une place de choix en cette ville, grâce à l’absence totale d’hygiène et la dégradation de l’environnement. Et dire que le «Petit Paris» était cité comme modèle en matière d’environnement d’une façon générale. En 2007, on trouve ainsi, chez nous, une maladie des années où le monde vivait de grandes misères sans pouvoir rien y faire. De toute manière, avec la présence d’innombrables colonies de rats et de meutes de chiens et de chats, quasi-quotidienne au niveau de l’ensemble de nos agglomérations, surtout la nuit, après les dépôts anarchiques des déchets ménagers par des citoyens à l’esprit incivique et leur enlèvement très tardif par les services des collectivités locales, cela ne pouvait pas ne pas arriver en Algérie. Par ailleurs, contacté, le président de l’Association pour la protection des droits des malades signale, après avoir rendu visite aux personnes hospitalisées, que celles-ci «ont été immédiatement prises en charge par le personnel médical et paramédical de façon correcte. Les signes cliniques ont régressé au fil des jours. Il restait les résultats des prélèvements pour déterminer l’agent causal. Et en médecine, il n’est pas interdit de faire appel à des laboratoires étrangers qui ont beaucoup plus d’expériences et de moyens devant ce type de maladies, rares ou inexistantes dans notre pays. Maintenant que l’agent causal a été identifié, certainement que nos médecins vont élaborer un plan de traitement dans l’immédiat»…


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