Algérie

Syndrome du miroir Point Zéro : les autres articles



Syndrome du miroir Point Zéro : les autres articles
Après la derbouka, alternative à l'urne, et l'interdiction du gel à l'école, deux faits ont marqué les esprits : le miroir de la Présidence et les cadenas de l'amour. Ils n'ont apparemment aucune relation, à part qu'ils renvoient notre propre image, déformée, que l'on est bien obligés d'admettre même en la détestant. Le premier est lié à la dernière apparition du Président à la télévision, quand, à la 16e minute de ce petit documentaire sur la vie des grands fauves en pyjama, son frère Saïd, en t-shirt vert, apparaît dans le miroir, dirigeant la caméra démasquée. En dehors de son piètre talent de réalisateur, on aura eu l'image furtive de la manigance muette et du conseil en diableries du même Saïd dont le seul CV est une fiche familiale et que l'on accuse d'avoir placé un Saïd(ani), autre diable en costume rayé, à la tête du FLN. Le second cas est lié à ces cadenas accrochés sur le pont du Télemly, à Alger.Symbolisant la possibilité de l'amour en terre de haine, ces bouts de métal importés de Chine ont attiré la colère de ceux qui n'aiment pas. La nuit même, les cadenas ont été arrachés par les jeunes du quartier, poussés par la diabolisation de tout ce qui touche de près ou de loin à la tendresse. Ces jeunes apprentis du maquis, au QI proche du pitbull, ne se sont pas reconnus dans cette apologie de l'amour et, par effet miroir, ont tout dévasté, c'est-à-dire eux-mêmes. Dans les deux cas, le miroir et le cadenas, il y a, au centre l'image, qui pose problème et conseille à chacun d'éteindre la lumière pour faire dans le noir, l'amour ou de la politique. Bilan ' Des jeunes se suicident, l'Etat érige un grillage pour les en empêcher, d'autres jeunes y accrochent des cadenas de l'amour et d'autres jeunes enfin les détruisent. Le pays se suicide, l'Etat s'accroche à un vieux malade pour gouverner et, dans son miroir, le diable vert apparaît. Conclusion ' Aucune. Du Valium. Vite.


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