Les syndicats et les parents d'élèves sont partagés quant à la manière avec laquelle sont dispensés les cours de rattrapage au niveau de certains établissements scolaires, suite à la grève déclenchée du 7 au 22 octobre dernier par le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest). Si pour le Cnapest, les choses se sont déroulées d'une manière ordinaire, il n'en est pas de même pour les parents d'élèves qui déplorent l'absence des enseignants et des élèves. Khaled Ahmed, président de l'Union nationale des associations des parents d'élèves, a souligné que la faute n'incombe pas seulement aux parents mais au syndicat qui n'a pas pensé au cursus scolaire des élèves, le jour où il a pris la décision d'entamer la grève. « Les dommages ne peuvent être réparés en trois jours. On ne peut pas demander à des élèves en vacances d'être présents après un rythme scolaire infernal auquel ils sont soumis depuis le début de l'année scolaire », estime-t-il. Selon lui, il y a mille et une façons de récupérer le temps perdu, comme par exemple décaler les dates des compositions et examens de fin d'année. Dans ce sillage, il dit ne pas comprendre la décision de la tutelle de figer la date des examens de fin d'année, particulièrement le bac et le BEM. « Aujourd'hui, les moyens existent. Les salles sont climatisées. On peut facilement organiser des examens fin juin, voire début juillet », dit-il. Pour le Cnapest, c'est un tout autre constat. Son chargé de communication, Messaoud Boudiba a affirmé que les cours de rattrapage se sont déroulés dans de bonnes conditions. Il a soutenu qu'aucune absence parmi le corps enseignant n'a été enregistrée et que tous les élèves concernés par le rattrapage étaient présents. M. Boudiba a indiqué que les cours sont dispensés d'une manière « ordinaire » aussi bien dans le cycle secondaire qu'au niveau du moyen et du primaire. Il explique que les enseignants ont respecté le programme tracé et que les cours ont été dispensés en respectant les normes pédagogiques. Autrement dit, les enseignants, à ses dires, n'ont pas fait dans le « bourrage des crânes ». Le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba-Ahmed, a indiqué, hier, que le rattrapage des cours perdus, suite à la grève, se fera en deux jours et demi des vacances du mois de novembre. « Les cours de rattrapage se feront en fonction des retards cumulés dans chaque établissement scolaire », avait indiqué le premier responsable de secteur. Dans le même contexte, il a annoncé l'établissement d'un calendrier.
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Posté Le : 04/11/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amokrane H
Source : www.horizons-dz.com