L'Union nationale des parents d'élèves qui «suit avec une grande inquiétude les tentatives de déstabilisation du secteur éducatif», a mis en garde contre toute forme de manipulation des élèves. Appelant ainsi les membres de la communauté éducative, entre enseignants, administrateurs et autres professionnels ainsi que les parents, à surveiller les enfants pour qu' «ils ne se laissent pas entraîner dans les appels trompeurs publiés par certaines pages suspectes sur les réseaux sociaux. Notamment celles qui appellent les élèves à déstabiliser le fonctionnement de l'école».
L'Union a ainsi appelé à activer les canaux de dialogue constructif comme moyen idéal de renforcer la confiance et à lancer de nouvelles idées qui contribuent au développement du système éducatif. Les rédacteurs du communiqué ont dénoncé les appels lancés à travers des pages sur les réseaux sociaux qui sont gérées par des personnes d'identité et de localisation inconnues, couvertes par de faux comptes. Visant à diffuser de fausses informations et à inciter nos enfants à semer le chaos et à déstabiliser les institutions éducatives. Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) lui aussi a dénoncé cet état de fait, à travers un communiqué rendu public, évoquant ses préoccupations, notamment, par rapport aux tentatives visant la déstabilisation des écoles, en incitant les élèves à sortir dans la rue. «Les appels anonymes qui circulent sur les réseaux sociaux comportent des risques qui menacent la stabilité du système éducatif et les intérêts de nos enfants», soutient le SNTE.
Le syndicat a appelé les enseignants, les administrateurs et les parents d'élèves, notamment les syndicalistes, à se hisser au niveau de leur responsabilité. Et ce, en sensibilisant les élèves à la nécessité d'éviter de se laisser entraîner dans ces pratiques suspectes qui visent à perturber le processus éducatif. Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) confirme que ces mouvements ne servent aucune partie autre que des agendas cachés qui cherchent à corrompre la situation et à semer le chaos.
Boualem Amoura, SG du Satef a affirmé, dans une déclaration faite au «Quotidien d'Oran», qu'«il est vrai que nous avons appelé depuis des années à la révision des programmes scolaires et à alléger les horaires» mais, dit-il, «nous dénonçons cette forme de pratique». En précisant que le mouvement n'est pas du tout spontané, « on sent qu'il y a de la manipulation derrière ». Et d'alerter en affirmant « j'ai vu des appels sur les réseaux sociaux, c'est des appels bien organisés, bien écrits, des universitaires ne peuvent pas écrire des textes pareils. Donc, dit-il, je soupçonne qu'il y a de la manipulation», tout en appelant tous les acteurs de la famille éducative à être à l'écoute des élèves et à être vigilants ».
Sadek Dziri appelle les parents d'élèves à la vigilance, « la responsabilité dans ce cas incombe aux parents, ces derniers doivent sensibiliser et surveiller leurs enfants de toute forme de manipulation », dit-il. Et d'appeler les autorités à intervenir et sévir contre ceux qui exploitent la naïveté et l'innocence des enfants.
Mohamed Belamri du Syndicat algérien des travailleurs de l'éducation (SATE) a dénoncé lui aussi vivement ces tentatives de manipulation des enfants et appelle les pouvoirs publics à enquêter pour identifier ceux qui sont derrière ces tentatives de déstabilisation des institutions éducatives.
Posté Le : 22/01/2025
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M. Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com