Algérie

Syndicats de l'Education: Les oeuvres sociales et le reste



Des cadres du «Snapap éducation», du Syndicat autonome des travailleurs de l'Education et de la formation (SATEF) et le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) ont célébré, hier 5 octobre, la Journée mondiale des enseignants. Ces syndicats ont choisi pour célébrer cet anniversaire de se rassembler devant le ministère de l'Enseignement supérieur à Alger. «Nous voulons non seulement dire à la tutelle que les enseignants et les travailleurs de l'enseignement ne sont pas nécessairement satisfaits, mais aussi, nous rappelons que les enseignants sont là, et ce, en dépit des pressions qui vont peser sur eux à la suite de la promulgation de circulaires qui sont prises pour limiter le champ d'action des syndicats et rétrécir encore le droit de grève, notamment», a indiqué un syndicaliste rencontré sur les lieux.

Les syndicalistes s'étaient rassemblés à une centaine de mètres du siège du ministère pendant une heure. Avant qu'ils ne se dispersent. Ces syndicat tenaient à rappeler que les dossiers ne sont pas tous clos et regrettent le fait que la tutelle ne leur permet pas d'apporter leur contribution avant les prises de décisions importantes qui engagent l'enseignant et l'avenir de l'enseignement.

Les statuts particuliers pris sans la consultation des adjoints de l'éducation, intendants et corps communs de l'éducation, ont créé à ces catégories plus de problèmes qu'ils n'en ont résolu. «Nous voulons être des partenaires à part entière dans la construction de l'école», a indiqué le SG du SATEF Salem Sadali pour qui, les axes de la lutte des enseignants restent les mêmes. L'on cite la nécessité de trouver un mécanisme pour rehausser à chaque fois que c'est nécessaire le point indiciaire par rapport à l'inflation et à l'érosion du pouvoir d'achat des enseignants.

En outre, les enseignants font du dossier des Å“uvres sociales et sa gestion par une instance «neutre et élue» par les travailleurs de l'enseignement eux-mêmes et du dossier de la médecine du travail, une de leurs principales revendications.




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