Algérie

Syndicats autonomes. Naissance d?une coordination nationale de la Fonction publique



Les syndicats autonomes entendent activer sous l?égide d?une coordination nationale, jetant ainsi les jalons d?une centrale syndicale forte de centaines de milliers d?adhérents. Le nom du nouveau-né, qui existait à titre informel, est la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique. Réunis jeudi à Alger, les « douze » émanent de plusieurs secteurs de l?administration comme la santé publique, l?éducation nationale, l?enseignement supérieur ou encore les collectivités locales. En effet, le siège national du Syndicat des médecins spécialistes du secteur public (SNPSSP), sis à Hussein Dey, a accueilli quasiment toutes les « grosses pointures » du syndicalisme autonome, entre autres, le CNES (universités), le Snapap (administration publique et para-publique), Snapest (enseignement secondaire et technique), le SNVFAP (médecine vétérinaire du secteur publique). Trois points ont été débattus lors de cette rencontre jugée « historique » par ses initiateurs. En premier lieu, la mouture de la charte de la coordination qui sera, selon le communiqué sanctionnant les travaux, « proposée aux bases respectives des syndicats pour enrichissement ». Le projet de la charte sera publié sous forme de lettre ouverte au président de la République, le 3 janvier 2008, dans deux quotidiens nationaux (en arabe et en français). Les « douze » ont décidé de se doter d?une direction « tournante », limitée à deux mois, le premier « coordinateur et porte-parole » étant Mériane Méziane, patron du Snapest. « Les bases syndicales des différents syndicats composant la coordination ont donné l?aval pour une action de protestation. D?où la décision de recourir à une journée de grève le 15 janvier 2008 », indiquent les animateurs de cette nouvelle centrale syndicale. « Le laminage insupportable du pouvoir d?achat et le déni d?assistance des syndicats autonomes » sont les points inscrits au chapitre de la contestation. Il faut savoir que si cette entité syndicale consacrait son ancrage sur le terrain, elle se classerait comme deuxième organisation du pays après l?UGTA.


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