Syndicat national des magistrats: Adhésion à l'Union internationale des magistrats

Le Syndicat national des magistrats (SNM) a été admis, finalement, à l'Union internationale des magistrats (UIM). C'est au terme d'une élection serrée qui s'est déroulée le 8 septembre dernier à Istanbul en Turquie que le SNM a pu obtenir le «oui » des trois-quarts des votants (pays ) qui ont participé à la réunion de l'Union internationale des magistrats. Le président du SNM, Djamel Aidouni, a relaté, hier, au nouveau siège du syndicat à Chéraga-Alger, le déroulement des élections et les difficultés qu'a rencontrées le SNM pour son adhésion comme membre ordinaire et à part entière à cette Union. «Quelques pays, à leur tête des pays scandinaves, s'opposèrent purement et simplement à notre adhésion au moment où d'autres, hostiles, ont proposé que l'élection de notre pays se fera par le biais de vote à bulletin secret. Mais en fin de compte les «pour» ont pesé plus lourd et sur 52 participants, seuls 12 pays ont voté «contre», indique le conférencier. Le SNM, qui était membre extraordinaire de l'Union et ce, depuis 2006, a dû attendre pendant toute cette période pour être proposé en tant que membre à part entière. Pendant cette période, indiquera le président du SNM, pas moins de deux rapporteurs ont été dégagés par l'Union en 2008 et en 2009 afin de faire des rapports en prenant en compte certains paramètres, telles les conditions socioprofessionnelles des magistrats, leur indépendance par rapport à l'exécutif. Ils plaidèrent en faveur de notre adhésion. L'Union internationale des magistrats défend les intérêts moraux et matériels des magistrats dans leurs pays autant qu'elle défend le respect des droits des citoyens. L'UIM, qui est une organisation non gouvernementale (ONG), est membre des organisations onusiennes, notamment l'Unesco et la commission des droits de l'homme de l'ONU.