Syndicat national des magistrats

Djamel Aïdouni, qui est à la tête du syndicat national des magistrats (SNM), invité au forum du quotidien national El Wassat, a mis en exergue les efforts déployés par le gouvernement algérien en direction de la justice, notamment en termes de formation. «Nous sommes fiers du travail et des efforts que l'Algérie fait dans ce domaine.»Il a souligné dans ce contexte que «des magistrats spécialistes dans les affaires de corruption, et juges qui ne dépassent pas les 25 ans ont été à la pointe de la formation». Sur la question de la criminalité, M. Aidouni indique que «dans la société algérienne, tout comme dans les autres pays, la criminalité existe». «Les magistrats sont d'abord du côté des victimes». «On ne peut pas prendre de décisions sur la base de sentiments», ajoute-t-il, car avant de voire la personne accusée, «il faut d'abord voir la famille de la victime», justifiant les sévères décisions prises par les tribunaux. Par ailleurs, M. Aidouni, qui insisté sur l'importance de l'application des lois de la République, a déclaré que «la société doit être protégée, et la lois nous a donné ce privilège , notre mission est arrêtée par les lois de la République, car on peut aller au-delà»,ajoute le président du Syndicat national de la magistrature. Concernant les accusations menées contre la justice algérien, M. Aidouni répond que «c'est le moment d'arrêter tout ça, les portes de la justice algérienne sont et ont été toujours ouvertes, même pendant la décennie noire».